ADEMA-PASJ 2019 : Les Abeilles en ordre de bataille pour les défis électoraux et disciplinaires

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Pr TIEMOKO SANGARÉ APPELLE À L’UNION SACRÉE

Les Abeilles étaient face aux médias pour leurs traditionnels vœux du nouvel an. Occasion pour le « roi » des Ruchers, Pr Tiémoko Sangaré, de mettre en garde face à l’indiscipline devenue monnaie courante dans sa famille politique.

En compagnie de nombreux membres du Comité exécutif, le président Tiémoko Sangaré a tout d’abord salué les confrères pour leur fidélité au rendez-vous traditionnel du Pasj avec la presse avant de se pencher sur les nombreuses questions restées en suspens. Pour lui, le choix d’IBK à la présidentielle est une option pour la stabilité et la continuité. Et tout en se félicitant du fait que l’ADEMA soit avec le Président réélu depuis sa 15ème Conférence nationale extraordinaire, le ministre de La Défense, estime que « Le résultat de la présidentielle n’est pas l’ascendant d’un camp sur un autre mais la victoire de tout un peuple.

Et d’annoncer par ailleurs que le maître-mot pour l’année 2019 sera et restera la discipline. Pour Pr Tiémoko Sangaré le parti doit se mettre à l’abri de turbulences répétitives comme celles qu’il a connues à la vielle de la présidentielle. Il veut donc avoir des militants fidèles aux valeurs fondatrices du parti, un passage obligé pour parvenir à la refondation voulue.

Et de soutenir devant les médias que l’accompagnement de l’Adema-PASJ lors de la présidentielle avait reposé sur une analyse objective, la prise en compte de « L’intérêt du Mali » qui importe selon lui plus que le débat des personnes. Et d’avertir que les troubles provoquées par « des esprits malveillants » seront à l’ordre du jour du prochain congrès du parti. Au passage, Tiemoko Sangaré a lancé un appel à tous ceux qui ont quitté la Ruche pour un retour à la maison-mère.

Le président du parti le mieux implanté au Mali rappelle que l’Adema est un parti de rassemblement car il fait figure de patrimoine commun et du fait de n’être la chasse gardée de personnes ou de groupuscules. Et de laisser entendre que sa fragilité ces derniers temps n’est le fait que de l’indiscipline en sein. Et d’assurer que malgré ses attributs ministériels, il reste avant tout un militant.

Le président du Pasj ne s’est pas passé de prendre à partie son ancien camarade désormais militant de l’URD, Seydou Traoré, qui l’accusait récemment d’avoir pris le parti en otage et de ne plus payer ses cotisations. Un personnage loin de l’Adema, a fait constater le patron des Ruchers en invitant les médias à ne pas le pousser à avancer de gros mots. Le Professeur Sangaré n’a pas manqué non plus de s’intéresser à un compatriote des plus illustres, à savoir Seydou Badian Kouyaté à la mémoire duquel une minute de silence a été observé au nom du Comité Exécutif.

Un clin d’œil similaire a été lancé en direction des FAMAs, dont le combat a été vivement salué et encouragé dans la foulée. Et le ministre de la Défense d’appeler le peuple malien à la vigilance en 2019, année des consultations électorales locales. Le pari, aux yeux du Pr Sangaré, est à portée de la classe politique pourvu qu’elle parle le même langage pour les reformes en vue. Et d’assurer que le PASJ jouera sa partition et se mettra en ordre de marche pour les joutes de 2019. L’année est ainsi lancée.

Idrissa KEÏTA 

 

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