Dans le cadre des festivités marquant l’an I du Front Africain des Forces pour l’Intégration et la Solidarité dans une Nouvelle Afrique (FRAFINA), le Bureau National de ce parti a organisé une conférence débat sur le thème: «La Charte de Kurukan Fuga: portée historique et enseignements pour le présent !». Le choix judicieux de ce thème répond, selon le Président du parti, à une volonté d’adapter cette charte à la Constitution malienne pour une meilleure application de celle-ci (Constitution malienne). Cette activité qui a eu lieu le samedi dernier avait pour cadre le Carrefour des Jeunes de Bamako.
Dans son exposé liminaire, le Président du FRAFISNA a fait un bref rappel de la création de l’Armée malienne qui vient de souffler ses 56 bougies et les difficultés qui jalonnent sa progression dans la défense de la patrie.
Bouacar Mintou Koné a parlé de la profonde crise sécuritaire que connait notre pays. Une crise provoquée, aux dires du conférencier, par les forces du mal qui font subir à nos Hommes des défaites cuisantes sur leur passage. Notre vaillante armée nationale continue de payer le lourd tribut d’une guerre imposée à notre pays. La dernière attaque en date qui a endeuillé le Mali est celle que vient de subir la ville martyre de Gao. Face à cette dure épreuve qu’est en train d’endurer dans la dignité nos forces armées et de sécurité, le FRAFISNA insiste sur la nécessité d’une formation idoine de nos soldats et leur dotation en équipements de combat adéquats, la reconnaissance du mérite, de la valeur militaire intrinsèque, le respect scrupuleux de la hiérarchie militaire au niveau de la chaine de commandement, la création d’un corps de réservistes, la construction de logements dignes de ce nom pour les militaires et leurs familles dans les casernes, etc.
Parlant du thème proprement dit de la conférence, Boubacar Mintou Koné dira que son choix dénote du souci de reconstitution ou de la relecture de l’Histoire africaine. «La Charte du Mandé ou Charte de Kurukan Fuga est une invite à la réflexion sur les graves questions politiques, culturelles et économiques de l’heure que vit notre pays. Nous sommes à l’heure du combat pour les Droits humains et la Démocratie. Il faut se rendre à l’évidence qu’il n’y a pas d’aire culturelle, des pays où on n’a pas réfléchi et pensé sur les problèmes du vivre en commun que sous-tendent les Droits humains», a dit, en substance, le Président du FRAFISNA.
Une révision de notre loi fondamentale s’impose aujourd’hui, il y a lieu de visiter l’Histoire particulière de notre Peuple. Il s’agit de procéder à la relecture de la Charte de Kurukan Fuga afin d’adapter sa teneur à nos réalités quotidiennes que semblent contenir la Constitution en vigueur. Et cela dans le seul souci de bien comprendre et prendre effectivement en compte les préoccupations des Hommes de l’époque et aussi surtout de réfléchir sur ce que nous, Hommes modernes, pouvons tirer comme enseignements d’un texte vieux de plus de huit siècles.
Pour animer cette conférence, le parti a fait appel à Dr Ousmane Boré, Historien, et Dr Cissé Mariam Coulibaly, Géographe, respectivement conférencier et modératrice. On y notait la présence des éminences grises en Histoire à l’image des Professeurs Jean Bosco Konaré, Boubacar Séga Diallo, Soumaïla Sanogo et de tant d’autres Hommes de Culture et Leaders politiques. Le FRAFISNA a eu le mérite d’engager le débat sur un sujet aussi important qu’est la Charte de Kurukan Fuga et de son adaptabilité à la Constitution du Mali.
Ambaba de Dissongo
Est que Monsieur Kone osera parler de kouroukanfouga à gao Mopti Sikasso koulikoro Tombouctou et kidal ?
Nous sommes la république du mali pas l’empire du mali
Que Monsieur Kone cherche un autre sujet pour appâter les maliens
Est ce que ce Monsieur est normal ?
Il nous fait reculer de 7 ou 8 siècles pour uniquement son plaisir.
On ne doit même pas publier ses frasques sauf au Pt G
Kouroukan fouagan ne concerne pas tous les maliens
Il n’existe pas une culture malienne mais des cultures.
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