Adama Koly Coulibaly  candidat pour  Koulouba :«Il faut sauver le Mali»

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En décidant de rompre désormais le silence et en se déclarant ouvertement candidat aux prochaines joutes présidentielles de 2012, Adama Koly Coulibaly envisage ainsi de sonner le tocsin à la médiocrité, à l’accaparement des biens publics à la corruption généralisée. Les qualificatifs sont de lui. C’est dire donc que la rupture est désormais radicale et définitive.

Lourd de 50 ans de vie couronnée d’expérience pratique, Adama Koly Coulibaly n’est plus à présenter. Opérateur économique de son Etat, le jeune Coulibaly est passé par les chemins les plus « épineux » pour atteindre cette relative aisance matérielle dont il jouit si paisiblement.

D’abord étudiant à Dakar en Capacité en droit, Adama Koly ne chôme pas à sa sortie.
Puisqu’il n’ya pas de sot métier, il commence sa longue et pénible marche vers l’épanouissement comme marchand d’oiseaux entre Bamako, Alger et Tunis. Après avoir constitué ses premières économies dans ce premier métier il se converti en commerçant de poisson avec sa tendre moitié qui malgré son sésame de doctorat vétérinaire, accepte par conviction et par amour de «traîner», pardon de trimer durement derrière un jeune homme que rien ne prédestinait à tant de privilège. L’avenir était incertain, mais un soleil brillait à l’horizon. Celui d’un homme accompli.

Après avoir trimé durement sous le chaud soleil, Koly se voit tirer d’affaire avec l’aide de son père qui lui affecta un terrain à usage d’habitation à Hamdallaye Bamako.

Après avoir construit sa petite demeure qu’il n’habita pas longtemps, Koly tente une nouvelle aventure. Il est tenancier de bar restaurant. Tenez bien ! C’est son domicile qu’il transforma en bar qui deviendra plus tard un hôtel : «Le Logo Hôtel» qui se dresse fièrement près de la place CAN.

Tout lui réussi à cette époque avec le soutien morale de son père Bouna ancien fonctionnaire du temps colon et de sa défunte mère. Grace aux valeurs morales héritées de ses parents, Koly s’impose lentement mais impérialement dans le milieu des affaires comme un opérateur économique crédible. Un model d’homme d’affaire moderne. Ce qu’il est. Ainsi, il bénéficie de la confiance de certaines autorités bancaires qui le soutiendront dans ses projets dont celui de la construction de son Hôtel : «L’hôtel Bouna».

Forçant respect et admiration, il devient porte parole des hôteliers dont il dirige la Fédération, pendant plusieurs années, avant de se mettre en retrait. A Kayes d’où il est originaire, il bâtit un hôtel de bonne réputation et participe à plusieurs activités de développement dans cette localité. A Logo Sabousiré, la sagesse de son dynamique père lui a valu d’être parmi ceux dont la voix est audible à mille lieux.
Malgré qu’il se soit mis à l’écart des activités du bureau actuel de la CCIM, Koly reste vice président de cette institution.

Que n’aura t-il pas eu ? «Je souffre de trop d’amertume de voir mon pays trainer comme un jouet entre les mains de la pire espèce des plaisantins», a-t-il indiqué. Tout est ainsi dit. «Je descends dans l’arène politique avec cette volonté de rupture. Rompre avec les pratiques qui ont pour noms : accaparement des biens publics, trafic d’influence, délation, méchanceté gratuite, corruption généralisée, mauvaise gestion des biens publics, égoïsme, impunité, injustice, arrivisme, trahison, infantilisation des cadres, manipulation de toute sortes, népotisme, arrogance dévoyée, érection de l’Etat en fonds de commerce… »., soutient-il. Koly n’a pas fini d’énumérer les maux auxquels il veut s’attaquer une fois à Koulouba. Mais comment pourra t-il apporter le changement tant souhaité par la majorité des Maliens ? Koly ne cherche pas trop loin. «Je pense que ce changement portera d’abord sur les mentalités, la nouvelle vision du dirigeant dont le type transparaîtra à travers ma modeste personne», a-t-il conclu. Le vin est en tout cas tiré…
Abdoulaye Niangaly

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