Si le Mali est en difficulté face aux nombreux problèmes brûlants, le président IBK peut dormir sans se soucier de sa popularité à l’intérieur du Mali. Car, comme sous ATT, beaucoup de partis satellites ont vu le jour. Leur objectif essentiel est de soutenir sans condition les actions du président de la république pour de bon, ou du moins durant tout son mandat. A cela s’ajoutent d’autres formations politiques ayant vécu sous l’ancien régime. Ces derniers semblent avoir perdu le nord. Car, ils ne s’opposent en rien aux initiatives du parti présidentiel ou du président lui-même. Comment comprendre que certains hommes politiques passent plus de temps au siège du RPM qu’à celui de leur parti, ou à balloter entre les ‘’responsables Tisserands’’.
En effet, de 2002 à nos jours, la classe politique malienne, ou mieux, la démocratie malienne a vraiment dévié. Au lieu de se consacrer à trouver une solution aux aspirations des populations, ils pensent au contraire à leurs poches. Ce faisant, la confiance s’est effritée au sein des partis politiques au point que les élus nationaux ou locaux ne se gênent pas à menacer de quitter le parti au cas où ils ne sont pas à l’aise. Où est donc passée la conviction politique ? Doit-on adhérer à un parti politique sans réfléchir ?
C’est pourquoi il est aisé de déduire que la classe politique malienne est malade de ses responsables dont la plupart ne sont pas convaincus des idéaux qu’ils ont pourtant mis en œuvre.
Signalons que le régime IBK a besoin de propositions concrètes de la part d’hommes politiques épris de bonne culture, qui ne courent pas derrière leurs intérêts personnels, capables dire la vérité à qui que ce soit. Qui sont ces cadres maliens qui ne craignent pas de perdre leurs postes ou les privilèges à eux accordés par les dignitaires du régime en place ?
Malgré cette tendance, une opposition existe bien avec un statut qui n’est pas encore mis en route. Mais quelle place occupe-t-elle si ce n’est un ‘’bavardage vain’’, car elle ne peut faire aucune pression pour obliger le locataire de Koulouba à changer de décision.
Ainsi donc, il est à craindre que cette nouvelle race d’hommes politique n’arrive au pouvoir avec toute leur pensée tournée vers le gain rapide de biens. Le Mali gagnerait mieux à écarter certaines personnes qui ne savent pas beaucoup la différence entre biens personnels et collectifs, n’ayant pas peur de l’humiliation.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il existe néanmoins des hommes jusqu’ici dont la foi n’est pas encore ébranler par la course effrénée de biens. C’est la société civile qui constitue le meilleur arbitre.
DADO CAMARA
Accueil Politique
Les maliens sa devient vraiment lassant , au temps d’ATT vous l’aviez accusez de partager le pouvoir avec ses membres de sa famille . Maintenant c’est le tour d’IBk , la même accusation , nous avons mare de vous ; l’essentiel pour nous la population malienne c’est des faits et ils sont à la hauteur qu’il en soit ainsi .
Vive le Mali
Comments are closed.