Activités politiques à Bougouni : Une démotivation ou un « que sais-je » ?

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Depuis  les événements du 22 Mars 2012, la vie  politique  à Bougouni a pris une autre allure  et  a présenté  un nouveau visage.

C’est alors le lieu de se demander : est- ce la méfiance ?   Le  découragement  ou encore le «  j’en  ai marre » ?

Difficile  alors  de répondre à ces  3 questions  sans qu’on ait fait un amalgame de l’une  et de l’autre.

Depuis ces événements du 22 Mars  et l’occupation  des  2/3 de la république par les narcotrafiquants  qui ont bénéficié  dans le passé  de tous les avantages  dans ce pays (recrutement à la douane sans concours, à la  police, dans la gendarmerie, dans l’armée  et même intégration de certains de ces narcotrafiquants  terroristes dans la fonction  publique de l’Etat). Lesquels avantages  leur  ont été consentis  par tout le peuple  malien.

Pour le cas  de la  situation politique de Bougouni, il est rare d’entendre  sur les médias  les compositions de sous- section, des comités locaux des mouvements   de femmes et de jeunes aujourd’hui.

Par ce constat, nous pouvons dire que  Bougouni est en train de se distinguer  peut-être par  le découragement  ou le « j’en ai marre ».

A Bougouni, de nos jours, les activités politiques sont au ralenti car les rentrées politiques, les soirées  culturelles organisées par les partis, les rencontres sportives des partis politiques  ne meublent  plus le temps de la population.

Alors pourrons – nous dire que les partis politiques ont-ils pris la poudre  d’escampette ou ils se sont  tout simplement  retirés de la construction  et du développement de Bougouni.

L’attitude des partis politiques donne à réfléchir quant à leur réel fonctionnement, leur engagement, leur dévouement pour Bougouni. Où sont alors passés les partis qui occupaient le devant de la scène ? Les partis dits partis traditionnels ont-ils tout simplement démissionné ou ont-ils fui Bougouni pour ne pas mettre à nu leur incapacité réelle de mobilisation ou sont-ils incapables de proposer à la population de nouvelles pièces de rechange dans un monde en pleine ébullition ?

Yacouba Sanogo.

 

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