Le Haut Conseil Islamique était entré de plein pied, depuis le désordre crée le 22 mars, dans le sillage institutionnel avec l’intérêt de joindre les deux bouts de la plaie (Sud-Nord). Mais sa position et ses décisions unilatérales, en ignorant la laïcité de l’Etat, pour gommer la page sombre par le biais du dialogue avec An Sardine et autres, sembleraient lui être fatales. Le Mali ne cautionne plus ses actes encore moins la communauté internationale. La rencontre du 19 octobre au Mali est édifiante.
De part les positionnements et l’atmosphère délétère entre les chefs (même s’ils le cachent), du tout puissant mouvement religieux, le Haut Conseil Islamique(HCI) un autre sort aigu de taille vient de se greffer. Son éjection et par le Mali et par la communauté internationale de tout processus permettant d’aboutir à la reconquête des territoires occupés par des islamistes rebelles.
Ce mépris, il(HCI) l’a senti lors de la Réunion Restreinte du Groupe de Soutien et de Suivi sur la Situation au Mali, tenue le 19 octobre dernier. Une réunion à laquelle ont pris part en plus des organisations africaines, l’Union Européenne(UE), l’Organisation des Nations Unies(ONU), etc. dans le but de dégager un cadre stratégique consensuel pour la résolution de la crise malienne.
Le Haut Conseil Islamique était aussi représenté par Mahmoud Dicko et Ousmane Madani Haïdara respectivement président et vice-président, suivis de quelques fidèles.
Etrange, quelques minutes après leur entrée dans la salle, les deux hommes forts se sont retirés. Avant même l’arrivée des personnalités qui devaient occuper le présidium.
Pour quelle raison ?
En tout cas, leurs gestes pouvaient être interprétés par un malaise entre eux. Habitués à un public chaud de fidèles avec des cris de rage, leur présence était presqu’inaperçue. Aucun signe habituel de contact avec une foule.
Haïdara en solitaire, les yeux hagards, une démarche étrange ne cherchait qu’à franchir le seuil de la porte de sortie. Mahmoud Dicko, plus malin, peut être, a gardé son sang froid en essayant de cacher son malaise par des salutations forcées.
L’auto responsabilité, que le HCI se serait assigné en tendant la main de dialogue à An Sardine n’a pas été cautionnée par le Mali. Lors de la conférence de presse qui a bouclé la réunion, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Tiéma Hubert Coulibaly a été clair. A la question qui lui a été posée par une journaliste de RFI, à savoir, s’il y a déjà une commission chargée d’ouvrir le dialogue avec An Sardine, le MNLA ? Le Ministre dira non. Pas pour le moment, mais que cela est inclu dans les propositions envisagées pour la création des commissions qui vont accompagner les organes de transition. Et qu’il y aura plus d’éclaircissement avec les assises nationales.
Mais au nom de qui Mahmoud Dicko s’était-il permis d’ouvrir le dialogue avec An Sardine ?
Boubacar Yalkoué
LES MALIENS SOUHAITENT TOUS LA SEPARATION DE L’ETAT ET DES HYPOCRITES DE RELIGIEUX. LEUR INTENTIONS SE SONT REVELES DESTRUCTRICES POUR LA SOCIETE AFRICAINE DE NOTRE MALI. LE HCI N’EST PAS EN PHASE AVEC LA SOCIETE AFRICAINE. LA MAURITANIE SERAIS PEUT-ETRE MIEUX ADAPTER POUR CES ECERVELES DE VOYOUX DE DICKO ET AUTRES COMPLICES.
Celui qui ne respecte son pere ne le fera pas pour le pere d’autrui. En Islam et dans nos moeurs les erudits et les vielles personnes sont a respecter.
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