Pour achat de consciences, corruption et tentatives de corruption, le président du parti Yéléma aurait assigné le maire du District, Adama Sangaré en justice. Le jeune Moussa Mara n’entend pas se laisser faire devant une grande cabale qui se monte contre lui.
Les élections partielles qui se sont déroulées en Commune IV du District de Bamako le 06 février confirment l’ex-maire Moussa Mara comme gagnant. Selon nos informations, il n’est pas encore au bout de ses peines. En effet, la brillante victoire de son jeune parti, Yéléma, est perçue aujourd’hui comme un affront pour les grandes formations politiques telles que le RPM et l’Adéma-PASJ dirigées respectivement par Ibrahim Boubacar Kéïta et Dioncounda Traoré.
Ces derniers ont été battus à plate couture dans cette Commune qui est pourtant réputée être leur bastion. Depuis leur échec, ces formations ne cessent de monter tous les coups possibles, car pour elles, tout sauf Mara à la tête de la Commune IV du District de Bamako.
Rappelons que Moussa Mara est arrivé premier lors des élections partielles du 6 février dernier avec 19 conseillers sur 41. Et après avoir signé une plate-forme d’alliance avec le PDES, le MPR, l’URD et l’Adema, tous les ingrédients étaient bien réunis pour qu’il s’installe à la tête de la mairie le 7 mars prochain.
Selon certaines informations, la plainte qui vient d’être déposée contre des présumés corrupteurs des conseillers de Yèlèma par le Maire du District, Adama Sangaré, risque de mettre le feu aux poudres.
Car on risquera ce jour-là d’assister à la même scène que l’année dernière avec un déploiement massif des forces de l’ordre. Or, certains adeptes de Moussa Mara qui a gagné haut la main ces dernières élections, entendent utiliser tout les moyens possibles, y compris la force et la violence, pour investir leur président. Affaire donc à suivre !
rnDestin GNIMADI
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