Le premier ministre a rencontré à la Primature, le dimanche 2 juin, les partis, mouvements politiques signataires de l’Accord politique pour échanger autour de sa mise en œuvre.
-Maliweb.net- Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de la présente rencontre. Il s’agit du rôle des Parties signataires dans la mise en œuvre de l’Accord, l’organisation prochaine du dialogue politique inclusif et la question de l’Assemblée Nationale.
Sur le premier point, Dr Boubou Cissé a déclaré que depuis la signature de l’Accord politique, la Primature s’est attelée à le promouvoir à travers les émissions radiophoniques, les rencontres citoyennes et surtout à inviter tous les partis à y adhérer.« Ma perspective quant à nos rôles est que chaque signataire de l’Accord devrait d’abord s’assurer que ses militants/adhérents s’approprient du contenu de l’Accord », a-t-il expliqué. « Chaque signataire, selon lui, devra être le relais de communication politique dans nos communes pour permettre aux citoyens de comprendre le sens de l’Accord et l’objectif de recherche de la paix, et de la stabilité ».
Une façon pour lui de mettre les partis, mouvements politiques signataires de l’Accord politique devant leur responsabilité. Car pour le Premier ministre « signer un Accord politique, n’est pas un simple geste de convenance ».
Concernant l’organisation prochaine du dialogue politique, le Chef du gouvernement a indiqué que le processus sera véritablement inclusif. Le Dr. Boubou Cissé a pris l’engagement d’inviter toutes les forces politiques de la Nation au dialogue politique. « Il ne s’agit pas d’une question de majorité politique ou d’opposition politique », a-t-il précisé. Pour réussir le dialogue et créer un esprit de communion autour du Mali, Dr Boubou Cissé a demandé à ses interlocuteurs de mettre en veilleuse le label « Majorité/Opposition ».
Le Premier ministre a enfin rappelé la nécessité de la prorogation du mandat des députés jusqu’en fin d’année. Il a par la même occasion rejeté la mise en place d’une Assemblée Constituante. Laquelle est, selon lui, mise en place, soit pour étudier et adopter un projet de constitution, soit pour rédiger une nouvelle constitution. « Nous ne sommes pas dans un tel scénario et le Mali n’est pas en train d’aller à une transition non plus », a-t-il tranché.
Il convient de rappeler que l’Accord politique de gouvernance a été signé le 2 mai à la Primature par des associations et de groupements de partis politiques de la majorité comme de l’opposition.
Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net