Accord de paix et de réconciliation : Tout le Banico mobilisé pour soutenir le processus

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Mamadou Diarrassouba
Mamadou Diarrassouba

Edifier l’ensemble  de la population de Dioïla sur le contenu de l’Accord afin d’obtenir leur adhésion au processus de sortie de crise. Tel était l’objectif principal de cette rencontre.

A l’entame,  les autorités coutumières, municipales et administratives  ont apprécié cette rencontre,  car, estiment-elles, la paix est indispensable au développement.

Au nom des  jeunes de Dioïla, Seydou Sangaré a rassuré quant à l’engagement de cette couche à soutenir le présent accord.

Pour sa part, Diarrassouba soulignera qu’au-delà de toute considération, c’est un devoir pour lui d’accompagner cette démarche de la jeunesse de Dioïla. Car, estime-il, ce meeting permet  d’édifier les populations sur le bien fondé de la signature de l’Accord de pax et de réconciliation. «Cette question n’est pas politique. Il s’agit de l’intérêt du pays qui nous appartient tous. Nous n’avons pas besoin de retombée politique pour défendre la patrie». Sur ce, il s’est dit comblé de ce meeting qui coupe cours aux rumeurs qui font état de la partition programmée du pays. Au sujet de l’insécurité, le parrain a appelé les siens à une entière collaboration avec les autorités administratives et sécuritaires locales.

Quant au conférencier, il a salué cette initiative qui permet, selon lui, de lever l’équivoque sur des récriminations qui ne sont pas souvent objectives. Après avoir fait un tour d’horizon des différentes rébellions qui ont éclaté au Mali depuis les années 1960, Baba Berthé a estimé que le présent accord est le plus inclusif que notre pays ait connu. Conscient des limites de l’option militaire, indique Berthé, le Mali a opté pour la solution politique à travers le dialogue. Au cours des négociations, rappellera-t-il, l’intégrité du territoire, la forme républicaine et le caractère laïque du pays qui avaient été fixées par les autorités comme étant des lignes rouges ont été respectées. Partant, il a édifié l’assistance sur certaines récriminations  faites à des points qui ne sont pas du tout gênants, notamment de l’appellation «Azawad». Le refus de reconnaitre l’Azawad comme une entité politique est, dit-il, un atout.

Baba Berthé a par ailleurs rappelé que le point relatif à la représentation des ressortissants du nord dans la fonction publique des collectivités sera débattu au cours d’une conférence d’entente nationale. Mieux, précise le conférencier, à la différence des autres accords, aucun quota n’a été fixé dans le présent document.

Concernant les questions de défense et de sécurité, Berthé dira que le commandement des unités relèvera du pouvoir central. «Il y  aura une armée républicaine et non pas d’armée de Kidal ou de Sikasso comme certains tentent de le faire croire».

Aussi, a-t-il évoqué la mise en place d’un système de justice transitionnelle à travers la Commission vérité, justice et réconciliation, rappelant qu’il n’y aura aucune n’espère d’impunité. «L’Accord prévoit des enquêtes pour identifier les auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Les coupables sont exclus de tout amnistie», précisera-t-il.

Visiblement comblée, l’assistance a cependant voulu avoir des réponses à certains points, notamment la nouvelle armée reconstituée, la persistance de l’insécurité et les critères d’intégration des ex-combattants.

En réponse, le conférencier indiquera que dans le passé, on a eu à réintégrer 3000 combattants rebelles. Et que tous ceux qui ont déserté ne l’ont pas fait par conviction, mais souvent par crainte de représailles. «Si on arrive à la paix, il n’est pas gênant que ceux-ci soient réintégrés», ajoutera l’ancien ministre de l’Agriculture. Il a ensuite exprimé son espoir que tout rentrera dans l’ordre avec le temps, même s’il demeure par ailleurs conscient que les terroristes n’ont pas intérêt que la paix revienne.

Oumar KONATE

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Le médecin après la mort l’accord signé par ibk le lache devrait être passé par un référendum

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