Samedi 07 mars, à son siège sis à Quinzambougou, le Parti social-démocrate africain (Psda) a organisé une conférence entrant dans le cadre de ses activités d’information et d’éducation citoyenne. Devant des centaines de militants et sympathisants, tout en réitérant son soutien au président IBK et à l’action gouvernementale, le conférencier, Ismaël Sacko, président du parti, a expliqué à son auditoire les grandes lignes du projet d’Accord pour la paix et la réconciliation, paraphé le 1er mars par le gouvernement, la médiation et la Plateforme. Un accord auquel il adhère car, selon lui, c’est une avancée certaine pour une sortie de crise. Pour que le projet avance encore plus, le président Ismaël Sacko appelle tout le monde à avoir le sens élevé de la solidarité nationale afin de participer au retour de la stabilité nationale et de la cohésion sociale, mais surtout au maintien de l’intégrité territoriale et de la souveraineté sur toute la République. « Non à la partition du pays », s’est-il écrié.
Concernant l’attentat qui a fait cinq morts et des blessés à l’Hippodrome, après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des disparus, le président Ismaël Sacko a demandé à tous et à toutes de collaborer avec les autorités afin que les enquêtes aboutissent rapidement à l’arrestation des présumés terroristes qui ont semé ruine et désolation.
Le président Sacko a ensuite invité les responsables régionaux et locaux du parti venus des six communes de Bamako et de l’intérieur du pays « à partager avec leurs bases respectives en vue d’une large compréhension par tous » le contenu de l’Accord et les recommandations de la conférence. Cette activité d’information et de communication est la deuxième du genre après celle tenue en Commune I, le 21 février dernier, au cours de laquelle les négociations d’Alger et les élections à venir.
A noter que le Psda, créé le 30 mars 2013, est membre de la majorité présidentielle. Lors des législatives, il est arrivé 2ème en Commune II et 5ème à Kati.
C.T