Le président du PACP, Niankoro Yeah Samaké, s’est dit satisfait et a félicité le gouvernement d’avoir organisé la table ronde de restitution sur le préaccord d’Alger, tenue le vendredi dernier.
Pour lui, le stade du paraphe du préaccord ne doit pas être le moment de nous fragiliser mais bien au contraire, il doit nous unir à jamais pour nous permettre de gagner du temps pour une sortie de crise. Et d’ajouter que l’on n’a pas besoin d’être au gouvernement pour apporter sa contribution à l’édification du pays.
A l’en croire, l’essentiel a été déjà préservé dans le document ; à savoir : l’intégrité territoriale, la forme républicaine et la laïcité de l’Etat. Selon M. Samaké, aucun accord n’est parfait et avec l’évolution de la nation, la perfection pourrait venir progressivement. C’est le meilleur instrument de paix dont le Mali dispose pour ramener la paix dans le pays.
Pour le président du PACP, le gouvernement a fait ce qui est à notre avantage, il revient aux groupes armés de se décider à temps, sinon, ils seront contraints de s’engager sous la pression de la communauté internationale. “Plus, ils résistent, plus, ils s’isolent”, dira-t-il. “Nous l’avons paraphé mais nous ne sommes pas engagés si toutes les parties ne sont pas signataires de l’accord”.
Abordant la question des municipalités, M. Samaké, a affirmé que plus, on reporte les élections, et plus on est moins crédible aux yeux des acteurs politiques. Et d’ajouter qu’avec la régionalisation les élections deviendront compliquées et coûteuses. Il a invité l’Etat à se mettre au travail afin de relever les défis des élections.
Il a exhorté le représentant de l’opposition à se réveiller afin de jouer son rôle de vigilance, car c’est dans la contradiction que jaillit la lumière. Aux termes de l’échange, M. Samaké, a invité les Maliens à l’union sacrée autour du Mali et à laisser leurs divergences de côté.
Ben Dao