D’entrée de jeu, le conférencier, Seydou Diawara, a rappelé que sa formation politique, Parti Lumière pour l’Afrique, a été créée pour le développement socio-économique et culturel des citoyens de l’Afrique, en général et du Mali, en particulier. Il dira qu’il est temps que les autorités fassent un recensement démocratique pour savoir exactement le nombre d’habitants du Mali qui voisine 16 à 17 millions.
Après avoir analysé le problème de la carte d’identité nationale et du passeport, Seydou Diawara a fait savoir que ces deux documents sont des droits fondamentaux du citoyen. «Si un pays n’arrive pas à fournir ces deux documents à ses citoyens, c’est une honte. Nous, au niveau du Parti Lumière pour l’Afrique, nous demandons aux autorités de prendre toutes les dispositions afin de permettre à tous les citoyens maliens d’avoir la carte d’identité nationale et le passeport dans les conditions meilleures», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que dans un pays sérieux, il doit y avoir manque de tout, sauf ces documents.
Le conférencier a en outre fustigé la gestion de la carte d’identité nationale et du passeport par le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Selon lui, le ministre Sada Samaké ne connaît même pas avec qui il travaille. Et le président du Parti Lumière pour l’Afrique de proposer la confection du passeport dans tous les Commissariats de police du District de Bamako et dans les gouvernorats des capitales régionales afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens d’en posséder. Il a également demandé au gouvernement de changer de modèle de carte d’identité nationale à l’image de la carte Nina, tout en la sécurisant et en la numérisant.
Concernant le problème foncier, le conférencier pense qu’il est temps que l’Etat prenne de nouvelles mesures pour circonscrire le phénomène. Selon lui, tous les terrains situés à 10 ou 15 Km de Bamako doivent être lotis. Seydou Diawara propose aussi aux autorités de chercher des partenaires pour l’amélioration de notre système foncier. «Il faut réformer dans les domaines au Mali, si on veut avoir un développement», a-t-il dit.
Diango COULIBALY