Absorption du RJS par ADP-MALIBA : Une décision rejetée par le comité exécutif du RJS !

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A l’issue d’un congrès extraordinaire tenu le dimanche 12 mai à Koutiala, le président du parti Rassemblement pour la Justice Sociale (RJS), Boucary Diallo, a pris la décision de faire absorber son parti par celui de l’ADP-MALIBA. Pour dénoncer cette décision et la qualifier de nulle et non avenue, le comité exécutif du RJS, avec en sa tête le Secrétaire général, Abdoulaye Traoré, a tenu un point de presse le samedi 18 mai à la Maison de la presse.

Dans sa déclaration liminaire, le S.G du RJS, a soutenu que  le comité directeur du RJS, a  été désagréablement surpris d’avoir appris, le dimanche 12 mai  l’annonce de la fusion de leur parti avec celui d’ADP-Maliba. Cela, dit-il, à l’occasion d’un soit disant congrès extraordinaire tenu à Koutiala, par celui-là même, qui n’est plus considéré comme le président du parti,  Boucary Diallo.

« Cette décision  qui n’engage nullement le RJS est nulle et non avenue » a-t-il déclaré, tout en soulignant que le comité exécutif du parti ne se laissera entrainer dans aucun projet de recherche d’intérêt personnel sordide.

Selon lui, le RJS ne peut être dissout qu’à travers un congrès extraordinaire convoqué spécialement pour cet effet et réunissant au moins les délégués des 2/3 des sections. La décision de dissolution, précise-t-il,  est prise à la majorité des 2/3 des délégués présents.

Et de préciser, que c’est suite à cela que les biens du parti sont dévolus à une organisation similaire désignée par le congrès. «  RJS est un parti politique, démocratique, populaire, patriotique, et panafricaniste avec comme devise ‘’ Sans mensonge sans trahison’’ » a-t-il souligné.

Plus loin, le S.G Traoré a rappelé que tout manquement aux statuts et règlements du parti, de la part de n’importe quel  militant, peut aboutir à des sanctions allant des avertissements, à la suspension et même à l’exclusion.

« Cependant le comité directeur soutient que conformément aux statuts du RJS le président est le premier responsable du parti, il est l’ordonnateur des dépenses et non pas le propriétaire, qu’à cet titre il ne peut prévaloir le droit de transformer le parti RJS en une propriété privée » a-t-il déclaré.

Par Mariam SISSOKO

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