C’est face à cet horizon plein de nuages noirs pour le parti que l’Honorable Abdrahmane Niang, non moins Président de la Haute Cour de Justice et cadre du RPM, fait des mises garde. Comme au cours de la 3ème Conférence des cadres du parti du Tisserand, tenue lundi dernier au CICB, sous la houlette de son Président par intérim, Boulkhassoum Haïdara.
Cette rencontre a enregistré la présence de toute la crème du RPM. Il s’agit des Présidents de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, du Haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara et de la Haute Cour de Justice, Abdrahamane Niang, des ministres, des députés et des membres du Bureau Politique National des Vert et Jaune.
Elle s’inscrivait dans le cadre d’une démarche de retrouvailles, comme à la veille chaque session parlementaire, pour outiller les députés du parti, les orienter et leur rappeler leur devoir de solidarité envers le Gouvernement. Il s’agissait également de rappeler à chaque cadre la nécessité de travailler main dans la main et de resserrer les rangs, pour créer plus de cohésion au sein du RPM.
Au cours de la rencontre, les Tisserands ont échangé sur l’Accord de paix et de réconciliation paraphé à Alger le 1er mars dernier et sur les élections communales et régionales à venir. Les cadres du RPM ont aussi été informés des projets de lois essentiels soumis à l’Assemblée nationale, notamment celui portant création de la HAC et du projet de loi instituant des mesures pour la promotion du genre dans les postes nominatifs et électifs.
Le Président de la Haute Cour de Justice a profité de cette tribune pour faire des mises en garde à l’endroit de la direction du parti. «Il semble que nous partons au congrès avec des clans. Je voudrais mettre en garde la direction du parti pour éviter que le RPM ne connaisse des divisions. Nous ne permettrons à personne de détruire ce que nous avons construit pierre par pierre, pendant des années. Chacun doit laisser de côté ses intérêts personnels, pour faire l’union au sein du parti. Nous savons ce que nous avons connu à l’ADEMA», a-t-il déclaré.
L’Honorable Niang a ensuite demandé à multiplier ces genres d’initiatives, pour que les cadres du parti se retrouvent plus souvent pour réfléchir ensemble. Auparavant, le Président par intérim avait abordé les défis de cohésion et de rassemblement auxquels le parti doit parvenir. «Comment extirper de nos rangs la gestion clanique du parti, sa prise en otage par certaines personnes, les querelles de positionnement et de leadership, le manque d’égards pour les personnes âgées et handicapées, les difficultés d’ouverture du parti aux nouveaux adhérents? Bref, le manque tout court de solidarité au sein parti», s’est-il interrogé.
Boulkhassoum Haidara a aussi profité de cette rencontre pour saluer la mobilisation réalisée le 29 mars dernier par la majorité présidentielle pour soutenir l’Accord paraphé le 1e mars à Alger. Selon lui, celle-ci est la preuve irréfutable de leur «engagement pour le Mali et de leur sens élevé du patriotisme, pour l’unité nationale et la cohésion sociale».
En présentant sa communication sur l’Accord du 1er mars, Abdoulaye Idrissa Maïga, Secrétaire général adjoint du RPM et ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a entamé son exposé par ces interrogations: «Pourquoi cet accord? Quelles en sont les caractéristiques et qu’est-ce qui fait sa différence par rapport aux accords passés?».
En réponse, il a affirmé que cet accord est conclu pour la survie de notre pays, notamment pour les populations qui, depuis 2012, éprouvent de nombreuses difficultés dans leur vie quotidienne. Selon lui, c’est un instrument de développement. C’’est pourquoi il a appelé au patriotisme des Maliens, de quelque horizon qu’ils soient, pour s’unir autour de notre pays. Il a cité les exemples de la Tunisie et de la France, lors des attaques du musée Bardo et de Charlie Hebdo.
Youssouf Diallo
Opportunistes
Boubeye a terni le nom Maïga pour les amis de Sanogo parcequ’ils le considèrent comme leur bourreau. Vive Boubeye le grand stratège, car grâce à lui, Kati ne fait plus peur à Bamako et surtout pas à Koulouba.
Il y a un autre Maiga qui est intelligent!!!! THAT’S NICE!!!! CHOGUEL N’EST PLUS SEUL!!!
DJERI MAIGA ET BOUBEY MAIGA ONT TERNI LE NOM MAIGA AU MALI!!!
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