Abdoulaye Idrissa Maiga : Un diviseur aux commandes au MDAC

0

Toutes les missions jusque-là assignées à Abdoulaye Idrissa Maïga à la tête de différents départements ministériels se sont soldées sur un constat d’échec. Son avènement à la tête du département hyper-sensible de la Défense et des Anciens combattants n’est pas enchanteur pour bon nombre d’observateurs de la scène nationale. Ils craignent la méthode de l’homme (diviser pour régner) au sein d’une Grande muette convalescente et en quête de cohésion et d’unité d’action. Il y a péril en la demeure.

 

S’agissant d’Abdoulaye Idrissa Maïga, inutile de se faire des châteaux en Espagne. L’homme ne fera pas mieux que son prédécesseur en termes d’efficacité sur le terrain. M. Maïga est d’ailleurs loin, très loin d’incarner la personne idéale pour enterrer les bisbilles afin de faire face à la situation sécuritaire du Mali.

Au train où vont les choses actuellement, ce n’est pas ce sentiment d’unité d’action en tout cas qui prévaut au ministère de la Défense et des Anciens combattants. A peine nommé à ce poste, Abdoulaye Idrissa Maïga a fait grincer des dents. Certaines sources confirment que le ministre veut bien diviser pour mieux régner.

Un des cadres de son propre parti (le RPM) lui colle effectivement l’étiquette de diviseur aux premières heures de sa nomination : Abdoulaye Idrissa Maïga ne peut offrir que rancune, malveillance et division. Ce soi-disant cadre intègre, soucieux de son ego ignore que tout se sait et se voit au Mali. Ceux qui ne le connaissent pas encore le découvriront très rapidement à leurs dépens.

Sa nomination au ministère de la Défense est une grosse faute politique, à en croire un autre cadre de la même région que lui. La preuve, lors des toutes premières sorties du ministre sur le terrain dans la 5e région militaire, il était en compagnie de l’ancien chef d’état-major du général Amadou Toumani, écartant l’actuel maître des céans, le général Didier Dackouo. “Il est incapable de s’épanouir et épanouir une structure, même au sein d’un cercle de réflexion, ajoute le cadre du RPM.

Sous sa conduite aux ministères de l’Environnement et de l’Administration territoriale,  aucun projet novateur n’a été ficelé. Pis, les bonnes actions ébauchées par ses différents prédécesseurs sont tombées à l’eau. A titre illustratif, le super ministre, qui se targue d’avoir été le directeur de campagne d’IBK a, en son temps relevé tous les bons directeurs du secteur de l’environnement et de l’assainissement, notamment celui de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), pour le remplacer par un cadre très décrié aujourd’hui.

 

La malveillance tous azimuts

Aux termes des tests de recrutement pour pourvoir les postes laissés vacant, aucun premier n’a été choisi par le ministre de l’Environnement qu’il était à l’époque. Les cas les plus flagrants ont concerné l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABFN), l’Agence de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem) où les premiers ont été déclassés au profit des protégés du ministre.

Et dire qu’IBK, notre président de la République, voue encore une admiration sans borne pour cet homme qui serait aujourd’hui la source de tous les problèmes au RPM à Gao !

Aujourd’hui, le RPM est en passe de mourir à Gao parce que tout militant qui n’est pas issu du quartier du ministre, qui n’est pas choisi par son état-major local, ramassis de courtisans, est à abattre. Le seul et unique motif est que ces derniers sont du camp du ministre Malick Alhousseini Touré, de Bocari Tréta, les ex-ministres et Ousmane Ag Rhissa auxquels Abdoulaye Idrissa Maïga voue une haine viscérale.

La goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase est l’attitude du ministre face aux cadres de son nouveau ministère. Il semble ignorer les acquis de ce département et la compétence de certains cadres qui sont même tenus à rendre compte au chef de l’Etat.

Le tout-puissant ministre Maïga comprendra bien vite que diviser pour mieux régner ne fera pas avancer une armée en quête de repère. L’armée a besoin d’un homme capable de mettre d’unir tous les protagonistes autour d’un idéal de lutte contre les ennemis du Mali.

Abdourahmane DOUCOURE

Commentaires via Facebook :