Très critiqué par l’opposition ces derniers temps, le gouvernement du Mali bénéficie du soutien du jeune leader Abdoul Niang, porte-parole du Mouvement “Faso Ni Dembe”. En plus du soutien au gouvernement, ce leader du mouvement demande une poursuite judiciaire contre l’ancien ministre des Domaines de l’Habitat, M. Mohamed Bathily, pour incitation à la violence. C’était à travers une conférence de presse animée le vendredi dernier au siège du mouvement “ARC-EN-CIEL ” siège à Sotuba.
Du report des élections législatives, au découpage administratif en passant par les différents préavis de grève, le jeune Abdoul Niang a parcouru presque toute l’actualité. Dans son discours, le porte-parole du Mouvement “Faso Ni Dembe “ dénonce les critiques incessantes de l’opposition vis-à-vis du gouvernement, notamment certains propos de l’ancien ministre d’IBK:« Comment des gens de l’opposition qui n’ont pas même reconnu le résultat d’une élection présidentielle et qui ont même promis de déloger le président élu de sa résidence viennent créer un Front pour la défense de la démocratie ? Ceci est un jeu d’intérêt et non pour défendre de la démocratie. D’ailleurs nous demandons au Procureur général de poursuivre Mohamed Bathily pour incitation à la violence », dit Abdoul Niang.
En plus Niang, pense que, l’objectif des plateformes récemment créé vise à déstabiliser le régime: « La création de ces deux fronts n’a rien de bien pour le Mali, l’objectif de ces gens est très clair celui d’arriver au pouvoir par tout les moyens, voilà pourquoi il y a des grèves à répétition et des tensions. Aucun vrai démocrate ne devrait profiter du problème des Maliens pour ses ambitions personnelles », alerte-t-il.
Parlant de la grève des lycées privés, Abdoul Niang trouve que ces grèves sont inutiles : « le problème des lycées privés est simple, sur les 32 milliards que l’Etat devait aux lycées, 25 milliards ont été déboursés, maintenant les 6 milliards et quelques reliquats, l’Etat demande des justificatifs, parce que le ministre Housseini Amion Guindo, en son temps, avait découvert plus de 5 mille élèves fictifs dans des lycées privés. Voilà donc des gens qui doivent être en prison pour fraude, et ils se font passer pour des victimes. Mais le défaut vient d’un gouvernement qui est très nul en communication, c’est tout », regrette-t-il.
A.Kodio