Ils étaient proches. Très proches. Si proches, que l’un a été catalogué, à tort ou à raison, comme le ‘’fils spirituel’’ de l’autre, son ‘’dauphin par défaut’’.
Amadou Toumani Touré et Ahmed Diane Séméga, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ne sont plus en odeur de sainteté.
Le second a cessé de trouver grâce aux yeux du premier. Du moins, depuis qu’il a tenté- à travers des armes de distraction massive- de succéder à son ‘’père’’ sur le trône de Koulouba.
A quelques semaines de la fin de son second et dernier mandat à la tête de notre pays, de la fin de son mandat, le président de la République, Amadou Toumani Touré a changé de fusil d’épaule. Décidé à quitter le pouvoir par la ‘’grande porte’’, ATT s’est, désormais, inscrit dans une logique d’assainissement de son entourage. La preuve a été donnée à travers l’éviction, en plein midi, du ministre chargé de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Konaré Mariam Kalapo, à cause de la gestion jugée ‘’opaque’’ de son département. S’y ajoute son incapacité à canaliser la colère de ses sœurs, femmes du camp militaire de Kati.
Soucieux de la stabilité et de la cohésion sociale, le président de la République ne s’est pas fait prier pour déboulonner une autre ‘’intouchable’’ de la Rue publique : Thiam Aya Diallo, directrice générale des Aéroports du Mali (ADM). Pourtant cette ‘’dame de fer’’ était la protégée par son ministre de tutelle, Ahmed Diane Sémega. Mais, sous la forte pression des femmes de l’Aéroport de Sénou, ATT a cédé.
En effet, depuis quelques jours, le courroux du Général s’est transporté sur le terrain politique. Notamment au PDES (Parti pour le Développement Economique et la Solidarité), le parti de ses amis, miné par des querelles de leadership. Une situation qui découle , en grande partie, du ‘’ travail fractionel’’ du Président de ce Parti, Ahmed Diane Sémega. Lequel, a voulu tordre le cou aux directives du Chef de l’Etat.
Pourtant, à la veille de la convention nationale du PDES, tenue les 17 et 18 décembre 2011, le président ATT en rencontrant les protagonistes, a demandé de laisser Séméga à son poste de président. A Sémega, il a conseillé la préservation de l’unité et de la solidarité entre tous les membres du CDN (comité directeur national). Hélas, ces conseils semblent avoir tombé dans l’oreille d’un sourd. Plus grave, Ahmed Diane Sémega ramait à contre-courant des conseils de son mentor. Pire, le 04 janvier dernier, il avait même mis sur pied une commission devant l’investir comme candidat du PDES, dans la perspective de l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu pour le 29 avril prochain. La suite on la connaît. A.T.T, si l’on en croit nos sources proches du PDES, lui aurait passé un savon. Avant de le mettre en garde contre tout ‘’travail fractionnel’’ au sein du parti.
Depuis, indiquent nos sources, les deux hommes ne disent bonjour qu’avec le bout des lèvres.
Autre temps, autres mœurs !
Oumar Babi
Moustapha Diawara
BROUILLE entre le père et le fils est-ce que vous l’avez bien entendu?S’il y avait brouille entre eux le second serait rentrer chez lui il y a longtemps.Virifiez bien vos sources de renseignment.HI HI HI
Comments are closed.