A propos du refus des rebelles Kidalois de parapher l’Accord d’Alger exigeant de nouveaux pourparlers : Le Gouvernement exclut toutes nouvelles négociations et appelle la Médiation à prendre ses responsabilités

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Choguel K Maiga
Choguel K Maiga

Au cours d’un point de presse animé hier par le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, a martelé le refus catégorique du gouvernement de la République d’aller ” à de nouvelles négociations ” sur le contenu du document paraphé le 1 er mars à Alger.

Le ministre Choguel Maïga a expliqué que c’est la Coordination de l’Azawad, qui avait exigé la médiation internationale et souhaité que les pourparlers aient lieu à l’extérieur, en l’occurrence à Alger. Et d’ajouter que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger implique trois parties, en l’occurrence le gouvernement malien, la Coordination des mouvements de l’Azawad et la plateforme. ” Cet accord est le fruit de plusieurs mois d’intenses négociations et a été paraphé le 1er mars 2015 par la Médiation dans toutes ses composantes et par toutes les parties, à l’exception des séparatistes de la CMA. Il est aujourd’hui soutenu par l’ensemble de la communauté internationale “, a-t-il ajouté

Le ministre Maïga a souligné que malgré l’insatisfaction du gouvernement du fait de la non prise en compte de ses réserves formulées dans son mémorandum, il a montré sa bonne foi. ” Nous sommes allés à un compromis dynamique en optant pour la paix, l’essentiel étant sauvé “.

Ainsi, le conférencier a rappelé de manière solennelle que le paraphe du document, en attendant sa signature, exclut toute idée d’ouvrir de nouvelles négociations sur son contenu et appelle la Médiation à ses responsabilités en tant que du processus de paix.

En outre, le gouvernement remercie la médiation présidée par l’Algérie et assure la communauté internationale de sa ferme détermination à mettre en œuvre l’Accord de manière sincère. Il invite toutes les parties à signer cet Accord comme base pour aller à la paix.

Par ailleurs, le ministre porte-parole du gouvernement a assuré qu’après le paraphe suivi de la signature du document, les portes restent ouvertes ” pour d’éventuelles discussions entre Maliens dans le cadre du document d’Alger “.

Bruno  Djito SEDBEDJI

 

Déclaration du gouvernement

Suite à la visite de travail effectuée par la Médiation le mardi 17 mars 2015 à Kidal auprès de la “ Coordination des Mouvements de l’Azawad”, dans le cadre des démarches en vue d’amener toutes les parties à parapher ” l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger “, et aux informations faisant état d’une demande d’ouverture de nouvelles discussions autour dudit document, le Gouvernement de la République du Mali rappelle ce qui suit:

– “L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger” implique trois parties, en l’occurrence le Gouvernement du Mali, la “Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ” et la ” Plateforme “.

– Cet accord de paix, fruit de plusieurs mois d’intenses négociations a été paraphé à Alger le 1er mars 2015 par la Médiation dans toutes ses composantes et par toutes les parties à l’exception de la Coordination. Il est aujourd’hui soutenu par l’ensemble de la Communauté internationale. – En dépit des réserves qu’il a formulées, ycompris dans la version finale présentée par la  Médiation, le Gouvernement du Mali a commencé à sensibiliser les populations parce que conscient que cet accord offre un cadre global qui permet de travailler au retour de la paix et de résoudre l’ensemble des questions posées dans le respect des principes fondateurs de la République.

– Le Gouvernement du Mali rappelle de manière solennelle que le paraphe du document, en attendant sa signature, exclut toute idée d’ouvrir de nouvelles négociations sur son contenu et appelle la Médiation à ses responsabilités en tant que garant du processus de paix.

– Le Gouvernement du Mali renouvelle ses vifs remerciements à la Médiation présidée par la République Algérienne démocratique et populaire, et assure la communauté internationale de sa ferme détermination à mettre en œuvre de manière sincère l’accord de paix.

– Le Gouvernement du Mali lance un appel solennel à tous les mouvements qui ne l’ont pas encore fait pour parapher sans délai l’accord de paix afin de permettre à notre pays de reconstruire le vivre ensemble et offrir aux réfugiés et aux déplacés la possibilité de regagner leurs foyers dans un climat apaisé.

                                          Bamako, le 18 mars 2015

 

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4 COMMENTAIRES

  1. MAIS ON A PEUR DE QUOI AVEC OU CONTRE NOS FRERES.
    ALORS RENEGOCIER LES PRINCIPAUX POINTS QUI LEURS SONT TRES IMPORTANTS. LA MEDIATION EST CONSIDERABLE, SI LES DIRIGEANTS DES DEUX COTES( GOUVERNMENT ET GROUP ARMES NE SONT PAS REELLMENT DES RESPONSABLE.
    DEBATEZ NOS PROBLEMES DE FAMILLE EN FAMILLE.
    ON A JAMAIS EUT DE BON GOUVERNANT POUR BIEN GERER LE NORD DU MALI.
    MEME SI TU ES PLUS FORT QUE TON FRERE, IL FAUT L'ECOUTER POUR SURMONTER LES DEFITS COMMUNS. NOUS SERIONS TOUJOURS OBLIGE DE COHABITER ALORS COMMENCONS DANS LE RESPECT MUTUEL, MEME S'IL FAUT UNE SEPARATION: DU TERRITOIRE.

    MAIS SACHEZ QUE : DIEU A TOUJOURS VOULU " L'UNION DES PEUPLE, POUR QUE LA PAIX REIGNE SUJR SA TERRE. ALORS BONNE CHANCE A TOUS.

  2. Pour une fois j’apprécie la mise en chaine du régime IBK; mais nous souhaiterons un État fort qui ne recule pas devant la réalité de la complicité dont mnla bénéficie au vue et sue de tout le monde. ON NE MEURT PAS DEUX FOIS. OUVREZ LA LISTE DES VOLONTAIRES POUR LIBEREZ KIDAL

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