Le président du parti Yéléma, Moussa Mara a tenu le vendredi 9 décembre 2011 une conférence de presse à son QG de campagne sis au quartier du fleuve. Pour ce prétendant au fauteuil présidentiel, qui présentait d’ailleurs le 1/20 de projet de société, « le Mali a les moyens matériels et les ressources humaines nécessaires pour faire face à la l’insécurité qui sévit » dans sa partie septentrionale. Il se dit convaincu que « la résolution de la crise ne peut aller sans l’épreuve de la force ».
Le candidat du parti Yéléma à la présidentielle de 2012, Moussa Mara était face à la presse le vendredi 9 décembre 2012 à son QG de campagne sis au quartier du fleuve. Il s’agissait pour le fils de Joseph Mara de s’entretenir avec les hommes de médias sur le 1/20 de son projet de société. Pour cela, le thème choisi était : « restaurer l’autorité de l’Etat ». Il a articulé son exposé autour de 2 axes majeurs. Dans le premier, Moussa Mara évoque les règles et principes fondamentaux d’un Etat et prône un « Etat impartial, neutre, équidistant, modeste, catalyseur ; un Etat où il y a la reddition des comptes et la culture du résultat ; un Etat où l’administration est au service de l’usager ». le candidat de Yéléma a indiqué que la sécurité est aujourd’hui un sujet stratégique dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat. Et les orientations majeures de son projet de société sont entre autres : pas de versement de rançon à des preneurs d’otages ; présence effective des forces de sécurité et de forces armées sur l’ensemble du territoire de matière équitable entre toutes les régions et aucune particularité à accorder à une région par rapport à une autre ; égalité absolue entre les citoyens par rapport à l’intégration dans l’armée et mobilité de tous les agents publics pour servir partout sur le territoire national etc. Moussa Mara d’ajouter que « notre pays a les moyens matériels et les ressources humaines pour faire face à la situation actuelle ».
Il reproche aux dirigeants actuels d’avoir privilégié des individus dans le traitement de la crise au détriment des mécanismes de l’Etat. S’il devenait président du Mali, Mara entend certes négocier, mais utilisera la force quand il le faut. ‘’On a les hommes et les armes pour assurer la souveraineté nationale. Quelques soient les armes que les déserteurs libyens ont amené avec eux, le Mali a les moyens d’y répondre’’, dira Moussa Mara.
D’autres sujets ont été évoqués par Moussa Mara. Il s’agit de la justice où il s’engage à faire régner les probités morales et intellectuelles qui passent par « la prise de connaissance par les acteurs de la justice qu’ils sont un service comme un autre, c’est-à-dire, à la disposition des usagers au nom de qui ils travaillent et à qui ils doivent rendre des comptes, ouverture des tribunaux aux usagers, actions de communication à destination des usagers, implication des usagers dans l’évaluation des services judiciaires ; la promotion de l’éthique et de la déontologie chez les acteurs du système etc. Les deux derniers volets sont : réorganiser et rendre efficace les structures de contrôle ; la gestion des agents de l’Etat ».
Le second axe de la politique de restauration de l’autorité de l’Etat intitulé : un Etat qui impose son autorité, traite des règles et principes majeurs à respecter ; la gestion des services publics ; la sécurité routière et le respect des règles dans la vie courante.
Abdoulaye Diakité