Pour cette association politique qui vient d’avoir son récépissé, la reconquête des régions du nord du Mali ne saura réussir sans une union sacrée de toutes les forces vives de la Nation sans exclusion aucune.
Pour M. Abdouhamane Cissoko dit « Ramos », Secrétaire Général de l’UJR : « il n y a pas de doute sans union sacrée qui demeure incontournable, parler de reconquête des villes occupées par des islamistes est une perte de temps ». Une analyse qui cadre avec celle évoquée dimanche sur « RFI » par le Mauritanien Ahmédou Ould Abdallahi, ex SG de l’ONU qui met d’ailleurs en garde les hommes politiques maliens de leurs querelles de clochers. A l’UJR, le combat demeure un sursaut national des maliens de l’indépendance à nos jours car, pour ces patriotes, l’inconscience des acteurs politiques nationaux qui continuent à se battre pour des strapontins malgré que les 2/3 du pays soit occupés, les ont poussé à créer cette association qui est ouverte à tous les patriotes.
Nous ne pouvons pas comprendre…
« Nous ne pouvons pas comprendre que malgré la gravité de la situation, les gens continuent à se battre pour des places de façon grave alors qu’ils devaient par respect au peuple, mettre de côté leur combat pour des places alors qu’ils devaient se donner la main afin de sortir le pays de ce gouffre », ajoute Ramos. Mieux, notre interlocuteur pense que « l’union sacrée au sud facilitera la reconquête des régions du nord. A l’UJR, nous travaillons à cela sans relâche puisque la crise n’a que trop durée à cause des querelles futiles », a martelé le SG tout furieux car évoquer ce sujet là-bas, c’est réveiller une colère à l’égard de gens qui se disent démocrates, voir des « experts ».
Renouveau du Mali
Il faut rappeler que l’UJR a été crée en vue de la mise en place du renouveau du Mali. Cela sans démagogie mais par des actes concrets. En clair, précise le Président M. Moussa Koné : « Le renouveau du Mali passe nécessairement par un projet d’état fort qui mettra fin à l’impunité, au népotisme, une justice pour tous mais dans la vérité. En un mot, la reconstruction du Mali de l’époque du Soudan Français en passant par la fédération avec le Sénégal à ce jour. Il s’agit en clair de faire le bilan, débattre des échecs et des réussites pour enfin engager une véritable reconstruction du Mali sur des bases claires, précises et saines».
Mettre fin aux peccadilles
Pour les initiateurs de l’UJR, il s’agit dès maintenant que les uns et les autres mettent fin à leurs peccadilles parce que toutes « les unions que nous avons vu, sont sans contenues. La situation est grave et exige une union sacrée ce qui ne l’est pas présentement », a martelé Ramos.
DICKO