Le cadre d’échange des partis et regroupements politiques n’entend pas se faire tirer par le bout du nez ! La nouvelle équipe gouvernementale qu’il appelle de tous ses vœux aura la lourde tâche de ficeler un accord avec la Cédéao en vue de mettre un terme aux sanctions.
Au milieu des convulsions dramatiques, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie ne courbe pas l’échine. Et siffle la fin de la transition. Une date trotte dans le cerceau depuis des semaines déjà. Le 25 mars, va s’amorcer un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Dans une déclaration lue par Amadou Koïta, membre du cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a informé qu’à partir du 25 mars, date qui met fin au pouvoir des autorités de la transition, le cadre exige une nouvelle transition conduite par un nouveau gouvernement de mission dirigé par un chef de gouvernement non partisan, consensuel, compétent, intègre et ayant une connaissance avérée des dynamiques politiques, économiques et sécuritaires du pays afin d’assurer une sortie honorable du pays de cette période de crise majeure unique dans l’histoire du Mali ». Dans cette nouvelle transition, le cadre demande la mise en place d’un nouveau Conseil National de Transition (CNT)’’
Loups grimés en agneaux
L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse. Visiblement, pas de slow pour les tenants du pouvoir coupable d’avoir enfoncé le Mali dans les sables mouvants du bras de fer avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest(Cédéao). Le regroupement se drape du sapin de sauveur d’une nation en péril en poussant à la conclusion d’un accord pour mettre fin aux sanctions économiques et financières infligées au Mali. Guidé par le triomphe des intérêts des populations, ses rangs grossissent de jour en jour, pour résumer son président Dr Modibo Soumaré. « Les autorités actuelles du pays doivent œuvrer pour une sortie de crise et la levée des sanctions. ‘ Notre premier souci, c’est la population et les opérateurs économiques. Il faut trouver une solution pour mettre fin aux sanctions de la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)’’, a-t-il signalé avant d’ajouter que le cadre est sur la bonne voie raison pour laquelle les regroupements composés des partis et des associations viennent tout le temps pour adhérer au cadre d’échange des partis et regroupements politiques une transition réussie. Toujours pour Dr Soumaré, au Mali maintenant, quasiment tous les produits de première nécessité ont grimpé et le panier de la ménagère est vide ‘’ Les autorités de la transition sont là sans proposer de solution concrète afin que le Mali puisse sortir de cette situation déplorable’’, a-t-il déploré et poursuit que les dirigeants de la transition veulent s’éterniser au pouvoir sans passer par les urnes alors qu’une transition est juste une durée très limitée. ‘’ Si les autorités n’arrivent pas à s’entendre avec la CEDEAO, qu’elles nous laissent discuter avec la communauté sous régionale. En 24h, les sanctions imposées contre le Mali seront levées’’, a-t-il affirmé.
Ne soyons pas dupe : « personne ne va accepter six (6) mois et demi de la transition ».
Selon Amadou Koïta, le nouveau Mali réclamé par ces gens à l’époque n’était que du népotisme, le clientélisme et le favoritisme. Pour lui, l’exemple est l’attribution des logements sociaux et le recrutement à la CANAM.’’ Le Mali Kura c’est d’exposer le pays à des sanctions économiques et financières dans la seule volonté de confisquer le pouvoir. Le Mali Kura, c’est l’isolement diplomatique’’, a-t-il mentionné dans la déclaration liminaire.
Diak