Le 11ème point de presse du gouvernement de la République après conseil de ministres depuis la nomination du ministre du commerce, Abdel Karim Konaté, et porte parole du gouvernement en avril dernier, a eu lieu le 6 juillet 2017, dans la salle de conférence du département du commerce. Deux points majeurs étaient à l’ordre du jour dudit point de presse. Le Sommet du G5 Sahel qui s’est déroulé à Bamako le 2 juillet dernier et l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle du Mali relatif au projet de révision constitutionnelle.
Pour développer ces deux thèmes, le ministre porte-parole était accompagné de ses homologues des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, et des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo. Sur l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle sur le projet de révision constitutionnelle, après avoir été saisi par l’opposition parlementaire, Me Kassoum Tapo a rappelé que la cour a annulé les arguments sur l’article 118 de la constitution malienne, car estimant que la souveraineté du peuple s’exerce aujourd’hui sur l’ensemble du pays à travers ses élus. De plus, dit-il, au point de vue du droit international, il n’y a pas d’atteinte à l’intégrité territoriale du Mali, car le pays n’étant pas occupé par une puissance étrangère. «L’insécurité qui est constaté au Nord à travers le terrorisme est un phénomène transnational. Je crois que cet arrêt sera une jurisprudence au Mali. Car il permettra au pays d’aller à des élections prochaines comme en 2013 où nous avons tenu les élections dans les régions du Nord malgré la situation d’insécurité. A part les réserves et observations faits par la cour par rapport à la durée du mandat des sénateurs, l’intégration du serment du président de la République, etc., la loi est conforme à la constitution pour aller au référendum», dit-il. Pour Me Kassoum Tapo, il ne s’agit plus d’aller débattre les points à corriger dans le projet de révision de constitution à l’assemblée nationale. Conformément à notre constitution, les décisions de la cour constitutionnelle s’imposent à tous les citoyens, à toutes les structures, etc. Il s’agira donc pour tous de les corriger seulement, ajoute Me Kassoum Tapo.
Sur le sommet du G5 Sahel tenu à Bamako le 2 juillet dernier, le ministre Abdoulaye Diop a survolé les grandes lignes. «Le but est de lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue et d’homme dans tout l’espace du G5 sahel. Il s’agissait de marquer le coup du démarrage du G5. Notre force bénéficie l’approbation de l’Union africaine et des Nations Unies. Dans un premier temps, son mandat est d’un an et est composé de 5000 hommes. Son budget est de 277 milliards de FCFA. Mais on va démarrer avec les appuis obtenus de la part de la France et des pays de la région et avec nos propres moyens. Nous espérons avoir un préfinancement de la part des Nations Unies car ce mandat est demandé parce qu’il y a atteinte à la paix, et la sécurité internationale qui est obligation pour les Nations d’agir partout dans le monde», indique Abdoulaye Diop.
Pourquoi l’Algérie ne fait pas partie du G5 Sahel ? A cette question, le ministre Diop déclare : «le G5 Sahel n’est constitué contre personne. Il est constitué de ces cinq pays (Mali, Mauritanie, Tchad, Burkna Faso, Niger) car nous pensons que nous avons les mêmes problèmes à résoudre, les mêmes défis sur le plan de l’insécurité, de la lutte contre terrorisme. On partage beaucoup de choses avec l’Algérie comme le comité d’état major qui nous permet de décider ensemble sur le plan sécuritaire», souligne Abdoulaye Diop.
H.B. Fofana
Tapo, ce n’est rien d’autre qui est retenu contre toi, si ce n’est l’article sur l’occupation d’une partie du territoire. Mais, la présence des djihadistes partout au Nord et dans le Sud à elle seule, ne constitue t-elle pas pour nous une occupation? Il y’a parmi les djihadistes des Afghans, des Pakistanais, Syriens et autres Tunisiens. Ceux-ci ne sont-ils pas des étrangers? Même s’ils ne constituent pas une force étrangère au vrai sens du mot, ils empêchent le pays de tourner en toute sécurité. Maintenant, il vous reste à prouver aux Maliens que vous pourrez aller battre campagne pour le référendum dans les fiefs de Amadou Koufa et de Iyad Ag Aghaly. Les Maliens sauront que vous avez des couilles. Vous savez très bien que la Cour a validé cette affaire contre de l’argent et un poste Ministériel pour vous Tapo. Mais c’est à l’oeuvre qu’on reconnait le maçon. Le regain de tension à Kidal dément tous vos pronostics, si vous croyez pouvoir vous allier la C.M.A, pour qu’elle garantisse la sécurité l’espace d’un vote, pour vous partager ensuite les postes au Sénat. Les Maliens ont compris la magouille. La reprise des hostilités semble bien tomber pour démentir d’avance le Président dans son obstination à organiser ce référendum. I.B.K est têtu et les Maliens aussi. Il s’était engagé à ramener la paix, mais pas de cette manière. Capitulation, déculottée, humiliation, I.B.K a tout accepté pour son second mandat au détriment de intérêt commun. On aimeraient bien voir Tapo et Manaïssa à Kidal et dans le Macina pour aller défendre et expliquer leur constitution aux populations de ces localités, puisque c’est légal et qu’aucune menace ne plane sur ces parties du territoire. Le référendum se tiendra donc dans une petite portion du pays?
me gustaria gobierno de Mali tiene que escuchar el pueblo referendun cuando gente no quiere cambia el constitucion. para no tiene ningún sentido tiene anular este proyecto por que el ciudadano no tiene el cambio.yo tambiien no me gusta para nada para cambia el constitucion que tenemos es mejor
A la orden!
“le ministre Diop déclare : «le G5 Sahel n’est constitué contre personne. Il est constitué de ces cinq pays (Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger) car nous pensons que nous avons les mêmes problèmes à résoudre, les mêmes défis sur le plan de l’insécurité, de la lutte contre terrorisme.”
Dans ce cas, il y a un pays INTRUS dans ce G5 qui ne respecte pas l’analyse du FAUX ministre malien DIOP. C’est facile à reconnaitre ce pays.
Ce con de Minister Diop a tout faux, les G5 ne vont jamais gagner meme avec le super soutient de Macron leur papa quand l’Algerie et le Nigeria ne font pas partie du projet de lutte contre le Jihadisme et le terrorisme dans le Sahel, d’ailleurs le G5 semble plus aujourd’hui a un bebe sous soins intensifs ou simplement dans une couveuse et il ya des raisons claires pour cette situation- personne n’y croit et meme pas papa Macron.
On n’est pas d’accord pour une revison de notre constitution a la va vite .Le peuple n’est pas invite a sa conception a l’amont et ne participera pas a une telle bricolage entre vous corrompu .Toi Tapo tu n’as jamais ete elu par personne tu t’acharnes .
Nous sommes en democratie il y a deux groupes Le non et le oui .Alors aller a une discussion ouverte de vas et vient comme sa le peuple s’aura quoi choisir .Ne fait pas de notre democratie quelque chose de minable car elle a ete acquise ds le sang des Maliens .
Il faut consulter le peuple a l’amont avant de passer au referendum .
Le peuple est souverain il n’y aura ps de manifestation si elle est consultee .
Tapo est-ce que les deputes “dits elus” de 2013 qui soint dans l’Assemblee nationale peuvent aller a Kidal ou a Maneka? Peuvent ils accompagner Dicko dans son voyage de negotiation pour la paix?
Mon très cher FOFANA vous aviez parfaitement raison et vous aviez dit ce que je pense, qu’Allah et le hasard multiplient des personnes comme vous dans ce Mali. Au Mali nous nous leurrons, nous sommes dans les nuages depuis toujours et tant que nous sommes dans cette posture, rien, rien et rien ne réussira comme grandes orientations du pays.
Personne, personne et personne ne peut arrêter IBK et son entourage de sévir dans la mise en route de ce référendum, car l’avenir de sa situation politique en dépend très fortement. Sans ce référendum je ne sais pas comment IBK et son entourage feraient le poids en avril 2018? Ce référendum permettrait à IBK et son entourage de faire des bourrages d’urnes dans les zones fortement touchées par les hommes Amadou KOUFFA et ceux d’Iyad AGALY au centre et au Nord.
C’est la seule alternative pour l’avenir politique d’IBK et de son entourage qui n’ont fait aucun effort pour assurer le bonheur du peuple malien. Le vote en Afrique détruit la voix du peuple et donne la force aux pouvoirs mafieux. Mais, mais et mais dans ce cas malien, c’est le sang des martyrs qui a permis d’écrire cette constitution de février 1992, à ce titre, il serait difficile, difficile et très difficile de la changer au profit d’un système qui détruit les pauvres citoyens. De toutes les façons nous sommes dans le l’œil du cyclone et ce carnage arrivera inexorablement pour ordonner le système de management truqué de malversations et de comportements mafieux. C’est seul le soulèvement populaire qui pourrait mettre hors d’état de nuire ces bandits tapis dans l’administration malienne et qui ne posent que des actes de destruction de ce pays. Il faut extirper ces bandits autour d’IBK sinon ce pays ne serait pas sur la rame de lancement de son développement.
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