Mardi 30 janvier dernier, soit deux jours après ses assises, le parti YELEMA « LE CHANGEMENT » a tenu une conférence de presse, à la maison de la presse. Il s’agissait pour le comité exécutif central du Yelema de faire le compte rendu des résolutions sorties de leur 3ème conférence nationale, lesquelles détermineront désormais la ligne de conduite du parti.
En l’absence du président Moussa Mara, en déplacement, cette conférence était animée par le 1er vice-président du parti M. Abdoulaye DIARRA.
« YELEMA, le Changement » est un parti politique crée en 2010, ses objectifs se résument en un seul point : le changement, comme son nom l’indique. Cela avec des leitmotivs, tels: bâtir un Etat de droit respectueux des droits de la personne humaine, garant de l’intérêt général et exerçant la plénitude de ses fonctions pour le développement de tout le territoire, cultiver la citoyenneté, la responsabilité, la compétence et l’engagement, contribuer à l’intégration sous régionale, régionale et africaine et œuvrer en faveur de l’unité d’actions de tout le peuple…
Selon M. DIARRA, cette conférence de presse est organisée afin de partager avec les Hommes de média, les résolutions issues de la 3ème conférence nationale, qui est une instance statuaire organisée entre deux congrès. D’où l’occasion de faire le bilan à mi-parcours, mais aussi d’imprimer de nouvelles missions du parti.
Que cette assise a été marquée par trois temps forts :
Une cérémonie d’ouverture qui a vu la participation de plusieurs partis politiques, des organisations socio-professionnelles, de la diaspora et des délégués venus de l’intérieur. La lecture du rapport d’activité du comité exécutif central par le secrétaire général. Des conférences débats sur : le renforcement des capacités des élus pour un meilleur mandat (animée par le président du parti Moussa MARA), et la structuration et le financement du parti et les élections futures (animée par le 2ème vice-président Dr Youssouf DIAWARA).
Cette 3ème conférence nationale a adopté une résolution de six points. De ces points, le conférencier a évoqué, la décision de renforcer les capacités des élus pour un meilleur mandat, faire connaitre le logo du parti à la base, multiplier et renforcer les visites sur le terrain des responsables et membres du CEC. Mais aussi, réfléchir sur l’appellation des structures du parti, suivre et accompagner les élus durant leur mandat sur la base des valeurs et principes qui incarnent la vie du parti. Et surtout, de mettre à la disposition des militants des messages forts du parti en français et en langue locale et privilégier les supports audio et visuel pour faciliter leur appropriation.
Concernant le bilan du parti, le conférencier a déclaré que le parti YELEMA a entrepris et initié plusieurs activités pour animer la vie collective et répondre aux attentes de la population.
S’agissant de la crise politico-sociale et sécuritaire qu’a connue le pays, M. Diarra a rappelé que leur parti a organisé le 09Mai 2015, un atelier d’envergure nationale. Quant aux résultats des élections communales récentes, il s’est réjouit du score engrangé. Car, le parti YELEMA a obtenu 415 conseillers dont 15 maires.
Pour la relance du parti au niveau national, le CEC de ‘’Yelema’’ a procédé à la mise en place d’un système de communication interne entre les différentes structures de parti. Il n’a pas oublié sa base à l’extérieur du pays. Pour preuve, il a organisé au profit de ses militants de la diaspora africaine, un forum en Côte d’ivoire et effectué près d’une trentaine de voyages hors de l’Afrique, cela sous la conduite de son président, notamment en Amérique, et en Europe. Dans le cadre de ses actions de changement, il a élaboré plusieurs outils et supports, utilisés pour expliquer et promouvoir les actions du parti, au service des Maliens.
En perspective, dira le conférencier, leur parti compte relever un grand défi lors des prochaines élections régionales et du district de Bamako qui s’annoncent dans un avenir proche. Pour terminer, le conférencier a annoncé la tenue de leur 2ème congrès ordinaire, pour décembre prochain à Mopti.
Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)