A l’investiture du président IBK : Ils étaient-là

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Modibo Koné lance officiellement sa candidature

IBK a prêté serment le mardi 4 septembre au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba de Bamako. C’était à la faveur d’une cérémonie riche en couleurs et solennités, qui a mobilisé plus de 2 000 invités. Si les anciens présidents de la République, excepté le Général Moussa Traoré, ont brillé par leur absence, la cérémonie aura drainé parmi les personnalités les moins attendues. Ils étaient là, en effet, la plupart des candidats malheureux qui avaient contesté la victoire d’IBK avant même  la publication des résultats provisoires avec à la clé une flopée  de réclamations déroulées à chaque conférence de presse ou meeting. Au nombre des exigences figurent entre la récusation des membres  de la Cour constitutionnelle ou encore la démission du ministre Mohamed Ag Erlaf le tout sur fond de dénonciations de bourrages  d’urnes en faveur d’IBK. Ce n’est pas tout. Les contestataires de principe avaient aussi demandé la publication des résultats de chaque bureau vote, la publication du nombre de procurations utilisées par bureau de vote. Faute de quoi, ils avaient menacé de ne jamais accepter les résultats.

Qu’étaient-ils  partis cherchés alors ?

Capitulant pour rallier la cause du président réélu au dernier virage, ces mercenaires politiques étaient  probablement en quête de leur part du gâteau, autrement dit un maroquin ou strapontin qui permette d’être pris en charge sur le dos du contribuable malien en attendant 2023. Mais IBK a sans doute reçu sa dose pendant son premier quinquennat, déçu qu’il aura été par de plus proches collaborateurs qui se sont engagés dans la logique de le déloger et qui ne manquaient d’occasion pour juger de façon lamentable son bilan. On se souvient au demeurant qu’à la faveur d’une réunion avec les membres de la majorité présidentielle, le 05 mai 2018, il avait exprimé son regret d’avoir partagé le gâteau-Mali en ces termes : «Chers compagnons fidèles, chers compagnons du premier jour, oui, vous fûtes quand beaucoup n’étaient pas là… Et aujourd’hui, vous voir ici m’est un plaisir réel. C’est vrai, notre pays connaît aujourd’hui une situation riche d’enseignements. Beaucoup accourent quand le plat est servi, mangent à satiété, et de peur d’avoir à participer à la vaisselle, bien rassasiés, se retirent piteusement… à l’heure du bilan». Cette déclaration d’IBK, loin d’être l’erreur de communication qu’elle paraissait comme en jugé aux yeux de ses détracteurs, remettait en cause la sincérité d’un de ces propos en 2013. En effet, lors de son investiture le nouvel homme fort sur lequel beaucoup d’espoirs étaient fondés avait prévenu  que son régime n’allait pas s’apparenter à un gâteau où quiconque pouvait gagner sa part. Mais au finish, c’est ce qui semble s’être passé avec l’arrivée au gouvernement de Dramane Dembélé, Choguel Kokala Maiga, Me Mondaga Tall, Tieman Hubert Coulibaly, Me Mohamed Ali Bathily pour ne citer que ceux-ci. Réélu dans la perspective de redynamisation et de rénovation du système de gouvernance, IBK n’a pas le droit de faire revenir dans l’arène administrative des politiciens à la carrière inondée de malversations et aux convictions douteuses.

Le hic est qu’en adressant à la nation, le président qui promet de faire avancer le Mali a parlé de tout sauf de rassurer ses concitoyens que «Le Mali ne sera pas un gâteau».

Saura–t-il tirer les enseignements ou va-t-il persister dans la même erreur alors qu’il n’aura plus d’occasion pour rectifier le tir ? À lui de choisir.

Amidou Keita           

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3 COMMENTAIRES

  1. Le contenu ne correspond pas au titre ronflant.
    Pourquoi ne pas citer des présents, au lieu de jouer un disque déjà rayé.
    Les noms que vous cité ont eu à s’expliquer aussi clairement que possible en son temps

  2. Un chef de village investi sans la présence même d’un simple autre chef de village. IBK a fait l’erreur en 2013 avec Tamtam Ly que personne ne connaissait au Mali. Maintenant il va nommer une petite demoiselle sans référence à un ministère aussi important en période de crise comme les affaires étrangères. Il ne peut pas arrêter son amateurisme. Il se croit le sultan de Dubaï au lieu de président d’un pays les plus pauvres du monde plongé dans la plus grande crise qui soit. Il chasse tous les ambassadeurs des pays où il a été battu ainsi que les ministres des régions ou il a été battu aussi comme gao, Tombouctou et Mopti au lieu de chasser sa femme qui est native de Gao. C’est la chasse aux sorcières et la mise en place dun gouvernement de complaisance. Il retrouvera tous ceux ci sur son chemin tortueux et frauduleux.

    • Ça risque toute de même de faire des dommages collatéraux, en effet ça inclut des assimilés Australiens/néo zélandais ect mais aussi certains européens… enfin avis aux éventuels fauteurs de troubles… et ça Washington le sait et risque de s’en servir pour générer des situations de Casu$ b€lli…

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