La célébration du 58e anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté a été l’occasion, pour le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, d’appeler une fois de plus le peuple malien à la paix et à la cohésion sociale.
Après avoir rendu un vibrant hommage à tous ceux qui sont tombés lors de la défense de la patrie et salué les soutiens multiformes des partenaires du Mali dans la gestion de la crise sécuritaire, le président de la République a invité les Maliens à l’union sacrée autour de l’essentiel : le Mali. Pour se faire, il a assuré de sa disponibilité pour toutes les bonnes volontés allant dans ce sens.
S’agissant de la crise post-électorale que connait notre pays, la voie du dialogue reste la plus raisonnable pour le chef suprême des armées. “J’ai une obligation d’écoute et j’assume la mission de restaurer les voies de dialogue. Je continuerai donc à déployer des efforts nécessaires pour que vienne le temps des échanges et de la concertation”, a promis IBK.
A l’en croire, les priorités restent les mêmes qu’en 2013 pour redonner au peuple ce Mali de rêve auquel il aspire. “Nos priorités n’ont pas varié, il s’agit avant tout pour nous de préserver l’unité nationale, de restaurer la cohésion sociale, de rétablir la paix et la sécurité sur tout le territoire du Mali et d’avancer dans l’œuvre de reconstruction entreprise. L’atteinte de ces objectifs ne serait une réalité sans la mise en œuvre effective de l’accord pour la paix et réconciliation”, a fait comprendre le président de la République, indiquant que beaucoup a été fait, mais que beaucoup reste encore à faire “pour que s’instaure une situation supportable pour les populations maliennes”.
L’occasion a été saisie par IBK pour rassurer les sinistrés des inondations de 2018. “Notre pays a subi cette année d’importantes inondations qui ont causé de terribles ravages, aussi ai-je instruit au gouvernement de prendre des dispositions nécessaires pour faire de l’année 2019 entière une année de solidarité”, a-t-il déclaré, engageant le gouvernement à accorder une attention particulière à l’employabilité des jeunes.
En plus des forces de défense et de sécurité nationales, des militaires de pays frères comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, la Mauritanie, le Sénégal, et le Tchad ont défilé.
Youssouf Coulibaly
