De grandes concertations politiques ont court ces temps- ci entre l’Abeille et différents partis politiques. Tout sauf une candidature indépendante ! C’est le slogan qui est véhiculé et même plus sous le manteau. On a déjà très peur de ce qui arrivera inexorablement. En tout, cas dans la Ruche où aucun président n’a jamais réussi à s’accaparer du boubou de candidat naturel.
Après le PDES, le CNID, l’URD, le RPM et la CODEM, c’est le tour de la Tanière cette semaine de se transporter à Bamako – Coura à la rencontre du président Dioncounda Traoré et ses camarades. Abeilles et Tigres, à l’instar des rencontres qui l’ont precedé, échangeront cette fois-ci essentiellement sur le scrutin à venir, c’est-à-dire la présidentielle de 2012, mais aussi et surtout sur la stratégie commune à adopter dans la perspective de contrer toutes veillâtes de candidatures indépendantes à l’occasion de cette échéance cruciale.
Nos amis politiques, ce n’est plus un secret pour personne, ne voudraient plus jamais rééditer l’expérience qu’ils ont vécue de 2002 à ces temps- ci, et la seule solution passerait forcément par une candidature à l’interne et par parti politique. En clair, les politiques qui cogitent sérieusement se donnent la main pour qu’aucun d’entre eux ne tolère cette pratique qui, à leurs yeux a tué la politique, laissant la porte grande ouverte à l’opportunisme. Les Abeilles, pardon la tendance favorable à ce relooking électoral entendent déjà opposer la barrière aux non militants à visages découverts de tenter quoi que ce soit. Une belle opportunité pour l’honorable Dioncounda Traoré qui croit de plus en plus en sa personne, en ses chances, en son étoile, celles de porter le brassard de capitaine des Abeilles. Oubliant superbement au passage, qu’ils ne sont pas beaucoup autour de lui à vouloir faire de lui leur candidat. L’homme, incroyable mais vrai, se laisserait endormir par des cadres qui n’ont aucune force politique ou économique et qui, se sachant hors- jeu lui tendraient une perche qu’ils n’osent personnellement pas tenir. Une vaine tentative qui débouchera inévitablement sur la triste situation de 2002, année au cours de laquelle, 10 hauts cadres ont réussi à clouer des milliers de mandibules. Dans la veine, le président du C.E Adema et non moins président du bureau de l’A.N est déjà dans l’arène, témoin le tournoi de football organisé et joué dans son bled natal. A cette occasion malheureusement, on a eu l’avant- goût de ce qui va se passer dans la Ruche dans les tout prochains mois. Pour la circonstance, l’honorable Dioncounda n’a réussi à drainer dans son sillage que les barons de Bagadadji et certains de ses proches de Bamako- Coura. La communication n’a pas chômée. Bozola et certains confrères invités pour la circonstance ont couvert et très bien même. Mais encore une fois, si ces concertations chapeautées dans la Ruche dont certains hauts cadres n’en dorment plus, ont l’intelligence de rapprocher des points de vue sur des sujets nationaux d’importance, elles ne changeront rien à la dynamique enclenchée, celle tendant à trouver et soutenir l’homme à même de représenter valablement l’ogre politique. Le seul capable de faire la décision. Nous y reviendrons.
Sory de Moti