7ème Réunion du comité régional de pilotage du PROGEBE : Le patrimoine génétique précieux exposé à des menaces croissantes

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Les travaux de la Septième réunion du comité de pilotage du PROGEBE ont eu lieu le jeudi 27 février 2014 au grand hôtel de Bamako. La réunion était présidée par le Chef de Cabinet du ministre délégué chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire.

 

 

La représentante Résidente du PNUD, Madame  KEITA Aida M’BO, dans son discours a affirmé que le projet a pour  objectif de préserver la diversité biologique du bétail ruminant endémique que sont (le bovin N’Dama, le mouton et la chèvre Djallonké) tout en contribuant à la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.

 

 

Aux dires de la représentante du PNUD, au cours des rencontres précédentes, le Comité Régional de Pilotage(CPR) a eu l’opportunité de constater que les projets sur les sites ont pu concevoir et mettre en œuvre des modèles de conservation et de gestion à base communautaire du bétail et de l’habitat. Ils ont permis aussi de mettre en place des programmes incitatifs pour encourager les agriculteurs et les éleveurs à conserver des individus de races pures endémiques ; élaborer des stratégies de préservation des valeurs génétiques complexes du bétail ruminant endémique.

 

 

La présente réunion est une étape importante de la vie du projet. Il s’agira d’examiner avec attention le rapport de la sixième réunion du CRP et de faire le point de la mise en œuvre des recommandations y afférentes. Elle a été l’occasion de discuter également des réalisations du projet au cours de l’année 2013 ; d’examiner les résultats du processus de capitalisation des acquis et expériences du PROGEBE ainsi que des résultats préliminaires des enquêtes de ILRI. La réunion a validé le plan de travail 2014 ; mais surtout échangé sur les stratégies et plans de pérennisation dans l’éventualité d’un projet de consolidation du PROGEBE.

 

 

Le PROGEBE a initié un processus de capitalisation et de mémorisation de ses expériences au niveau des pays concernés (Gambie, Guinée, Mali, Sénégal), toutes composantes considérées. Les acquis sont importants pour ces pays-mais fragiles. Les pays n’étant pas suffisamment la réhabilitation des centres de Madina Dissa au Mali, Boké et Samaila en guinée, ils sont peu outillés pour la conservation in situ Endémique du Bétail Ruminant endémique et de son habitat dans les pays du Sahel. Les défis restent majeurs, nonobstant, bien de populations à la base ont été accompagnées dans des activités comme la commercialisation du bétail, la gestion des ressources naturelles, l’aménagement du territoire, parmi tant d’autres succès.

 

 

Dans la sous-région, le Mali est connu comme un grand pays d’élevage. Dans le souci d’une part de protéger dans son habitat naturel ce précieux capital et d’autre part de la valoriser, l’idée du projet du Bétail Ruminant au Mali il y a une dizaine d’années, a été un motif suffisant pour justifier la toute première intervention du Fonds pour l’Environnement Mondial(FEM) sur le secteur dans la sous-région. Puisque les trois autres Etats ont adhéré à l’idée.

 

 

Au-delà de ces objectifs initiaux, le projet vise l’amélioration des conditions de vie des acteurs ruraux du secteur, et la préservation de la biodiversité. Cependant, le chef de cabinet dans son discours d’ouvertures des travaux, a témoigné que le patrimoine génétique précieux d’une grande diversité biologique, se trouve exposé à des menaces croissantes dues à des causes comme : la destruction de leur habitat naturel sous l’effet de la pression démographique et des changements climatiques. Il y a aussi l’envahissement de l’habitat endémique par les troupeaux de zébus sahéliens et les stratégies inappropriées de croisement du cheptel local avec ses races allochtones.

Y. KONATE

 

 

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8ème Conseil d’Administration de la SOMAPEP-sa: Le PDG invite à plus de détermination et d’engagement

 

 

La salle de conférence de la Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable (SOMAPEP), a abrité le mercredi 26 février 2014, la 8ème session de son conseil d’administration. Les travaux ont été présidés par le Président Directeur Général de la SOMAPEP-sa ; Adama Tiémoko DIARRA.

 

 

Dans son discours, le DG a rappelé que la SOMAPEP-sa est investie de la mission d’assurer, la première de concession : Les investissements de production et de distribution d’eau potable dans les principaux centres urbains de la République du Mali ; la gestion de l’ensemble du patrimoine de l’hydraulique urbaine ; le contrôle de la qualité du service de l’exploitation technique et commerciale dans le sous-secteur de l’hydraulique urbaine. Il s’agit d’une société dont la mission est déterminante dans le nouveau dispositif institutionnel.

 

 

Dans l’exécution de cette mission, la SOMAPEP-SA, bien que jeune structure a, pendant ses trois années d’existence, déployé d’importants efforts pour relever un certain nombre de défis parmi lesquels, l’organisation et  la pleine opérationnalisation d’une société qui, à sa création, ne disposait ni d’agents, ni de local ;la consolidation de la réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau potable ; et la mobilisation des ressources financières pour le développement d’un secteur qui reste tributaire, de près de 85%, du financement extérieur. Tous ces défis se résument en un seul, celui du développement de l’hydraulique urbaine au Mali, objectif fondamental de la réforme institutionnelle et organisationnelle en cours.

 

 

Pour le Président Directeur Général de la SOMAPEP-sa, Adama Tiémoko DIARRA, après trois années d’exercice, il n’est pas superflu de dire que des avancées ont été faites. Sur le plan organisationnel, la société a pris corps et a pu s’approprier pleinement ses missions qui sont déclinées dans les contrats qui la lie à l’Etat d’une part et à la SOMAGEP-SA d’autre part.

 

 

Les bailleurs de fonds, à la faveur de la réforme sectorielle continuent de manifester un grand intérêt pour le développement de l’hydraulique urbaine au Mali. C’est ainsi que l’année 2013 a vu la signature des conventions de financement du projet de Kabala pour plus de Cent Soixante Dix Milliards (170.000.000.000) de F.CFA. Ce projet majeur contribuera à renforcer durablement les infrastructures de production et de distribution d’eau potable de la capitale qui représente, à elle seule, près de 70% de la capacité de production dans le périmètre de concession.

 

 

Cette 8ème session du Conseil d’Administration de la SOMAPEP-sa, a adopté le rapport d’activités 2013, fait l’état d’exécution du budget 2013 et a adopté le budget 2014. Les charges de fonctionnement et d’investissement de la SOMAPEP-SA de l’année 2014, sous réserve d’approbation par les Administrateurs, s’élève à 7.991.737.926 F.CFA, tandis que les investissements liés au financement extérieur s’élèvent à 32.651.728.550 F.CFA. Soit un budget total de plus de Quarante Milliards (40.000.000.000) de F.CFA.

 

 

Face aux opportunités de financement qui se présentent, les défis de la gestion efficace et efficiente des projets et programmes d’hydraulique urbaine, le PDG, Adama Tiémoko DIARRA a invité l’ensemble des travailleurs de la Société à plus de détermination et d’engagement.

Y.KONATE

 

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