67e session des Nations-Unies : Pourquoi pas Dioncounda à l’ONU?

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Dans une semaine, les Maliens auront un autre rendez-vous avec eux-mêmes pour un tour de piste onusien. Nous sommes à un moment important de la transition avec ses préalables déterminants. Ne faisons pas de détour autour de la question : quel sera le niveau de représentation de  cette délégation malienne ?

Dioncounda Traoré

Nos anciens nous appris cela aussi : « Chaque jour, sous la pluie, nous rapproche du jour où il pleuvra ». L’heure est aux mesures tangibles au moment où nous nous sommes « embarqués » dans une situation d’exception avec ce pays « fendu » en deux. Comment peut-on alors saisir la voix d’un Mali à cran dans les enceintes internationales à travers une présence qui impacte. Ce qu’on ne nous dit pas, c’est que la bande sahélo-saharienne est devenue un enjeu géopolitique. Maintenant, il faut savoir écouter les communications émanant de nos milieux de décideurs nationaux pour connaître la partie qui intéresse les étrangers. A travers certaines de nos réponses d’obstination, on voit que cette crise politico-sécuritaire du Nord du Mali ne nous a valu jusque-là que des pépins et de mauvais points et une simple requête à l’ONU ne saurait prétendre y suffire.

La concrétisation d’une présidence passe par ce voyage à New York

Côté malien, comment appréhende-t-on cette 67è session onusienne avec sa côte taillée sur le problème malien ? C’est une plage, une tribune unique pour le Mali. Dans la passe actuelle que nous traversons, nous nous souvenons des propos de l’ancien Président Nicolas Sarkozy qui déclarait à Dakar que « les Africains n’étaient pas encore entrés dans l’histoire ». Nous avions alors considéré son propos comme une infamie. Sans retourner cette politesse, disons qu’il nous faut une signature de l’histoire à Dioncounda Traoré car c’est de lui qu’il s’agit. A quoi tiendrait l’image d’un Premier ministre dans cette session qui n’attend pas moins de 60 Chefs d’Etat ? Se souvient-on du timide passage onusien de l’ancien Premier ministre d’ATT, Mme Sidibé Mariam  Kaïdama Cissé ? L’image du Président Dioncounda Traoré est en train de s’abimer dans l’actualité immédiate.  Est-il prêt à sortir de l’ombre ?  Son discours adressé à la Nation, après  son retour de congé maladie, a été celui de la méthode. S’il prend sur lui d’aller à l’ONU pour parler au nom de tous les Maliens, son discours sera révélateur car la Nation malienne y sera représentée. Ce n’est même pas une question de posture car la maison Mali a déjà un  agenda diplomatique chargé (voir l’Essor N°17272 du 17 septembre). C’est Cheick Modibo Diarra et son ministre des Affaires étrangères qui doivent aller en éclaireurs à New York. M. Ouologuèm, correspondant aux Etats Unis dans « Les Echos » N°1228 du 14 septembre, disait que les propos du Président malien à l’ONU doivent retentir comme ceux d’un chef authentique.  Or à tout prendre, le Pr Dioncounda Traoré en aurait avalé des couleuvres depuis qu’il est aux affaires, et ce n’est pas son ventre qui s’en plaindra. Nos lectures classiques disent que si vous donnez un aliment à l’estomac et que par indigestion, il vous le renvoie comme il l’a avalé, on peut dire que votre ventre n’a pas changé la façon et la forme qui lui ont été données à cuire à l’intérieur. Des trois personnages, qui est responsable de son bilan face à la Nation ? C’est le Pr Dioncounda Traoré. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra assure un service technique de pleins pouvoirs. Il aura beaucoup appris la manœuvre et aujourd’hui, il se retrouve derrière une batterie de cuisine.  On peut remarquer que son seul défaut aura été de n’avoir pas pu résister à la tentation de la précocité. Ces derniers  temps, le Capitaine Amadou Haya Sanogo revisite la scène nationale tout en se montrant «  scrupuleux » de ses devoirs de soldat. Il garde les « bouches » des armes avec lui, mais des trois personnages, c’est le Pr Dioncounda Traoré qui a les clefs de l’histoire d’un passage à témoin.

S.Koné

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7 COMMENTAIRES

  1. Ces politiciens la ne peuvent régler au Mali, donnons la chance au jeune Capitaine et tout ira bien. Mon capitaine laisse tomber la CEDEAO elle peut rien nous apporter alors comptons sur nos armes et la détermination de nos braves soldats. À cœur vaillant rien d’impossible. Vive le Mali et vive SANOGO mon capitaine.

    • Tu n’es pas en phase avec l’évolution actuelle du monde. Comment peux-tu continuer à réclamer un putshiste en ce 21ème siècle. Arrêtez de vous ridiculiser aux yeux du monde.

  2. Kone reveillez vous surtout le maudit qui est en France, les vingt ans sont passées il est impossible de retourner mes frères corrompu.
    Vive CMD & SANOGO
    GOD BLESS MALIBA!!!

  3. Le clan qui a la réalité du pouvoir n'a pas confiance que Djoncounda ne voudra pas d'une force internationale à Bamako. Le 1er sinistre va pleurnicher qu'il ne voudra pas d'une force à Bamako.

    Le 1er problème du Mali, Chèque Maudit Diarra ira pleurnicher devant l’ONU pour écarter toute intervention d’une force internationale à Bamako, ce qui nuira à son pouvoir et leur mainmise sur les institutions républicaines.

    L’idéal pour Chèque Maudit Diarra et Sanogo, c’est d’obtenir des armes et de l’argent pour mieux régner sur le Mali. Mais comme la CEDEAO ne veut pas donner seulement des armes et de l’argent, la force internationale ne doit intervenir qu’au Nord qui ne fait pas partie du Mali. On peut bombarder, tuer les populations, comme on continue d’amputer leurs membres, de les violer et de les tuer sans souci du gouvernement et de son chef Gonogo Diarra.

    Il faut que les nordistes ouvrent les yeux. La sécession vaut mieux que le traitement dont ils font l’objet par les dirigistes du Sud qui font honte à leurs propres ancêtres.

  4. PAR PITIE KONE, TU FAIS CHIER TOUT LE MONDE A LA FIN AVEC TON POST PARTOUT ET SUR TOUS LES SUJETS!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LACHE NOUS STP!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  5. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

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