Le Parti pour la solidarité et le progrès (Psp) a tenu son 5ème Congrès ordinaire le 22 juin dernier au Centre international de conférence de Bamako, sous l’égide de son président Oumar Hammadoun Dicko. Les délégués, venus des quatre coins du Mali et de l’extérieur, ont eu à passer au peigne fin les questions touchant à la vie de la Nation.
Ce 5ème Congrès du Psp était placé sous le triple signe de l’unité et de la cohésion, du renouvellement des instances du parti et de sa modernisation et enfin, du recentrage du combat du parti autour des échéances électorales de cette année 2013.
Selon le président du Psp, son parti se confond avec l’histoire politique tumultueuse, mais combien exaltante des 50 dernières années de notre pays. «Notre parti, le Parti pour le progrès des Soudanais, devenu depuis le Parti pour la solidarité et le progrès, est en effet le premier parti politique soudanais ayant reçu son récépissé officiel le 12 février 1946. Nous pouvons dire que nous sommes fiers d’être les héritiers de la pensée et de l’action politique de Fily Dabo Sissoko, car l’histoire du Mali lui donne tous les jours raison», a déclaré M. Dicko.
Selon lui, les jihadistes et bandits armés qui ont attaqué notre pays avec des complicités multiples et multiformes, avaient pour desseins inavoués de remettre en question la République, la démocratie, la Nation malienne, bref tout ce que les Maliens ont construit en commun durant des siècles et qui faisaient leur fierté. «Il nous faut à présent nous remettre en question, remettre en question notre gouvernance, notre mode de pensée et de comportement. Il nous faut retourner aux valeurs fondamentales qui nous ont amenés à l’indépendance, c’est-à-dire la rigueur, la probité, le travail, la persévérance et la droiture», a martelé le président du Psp.
Puis d’ajouter : «Nous sommes aujourd’hui un seul et même peuple, uni par une longue histoire multiséculaire de rencontres et de brassage des cultures. A ce titre, l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la laïcité de l’Etat et la cohésion sociale du Mali sont des acquis sacrés que nul ne peut et ne doit remettre en question : un peuple, un but, une foi».
Et de conclure que nous sommes tous responsables de ce qui nous est arrivé et qui a remis en question les fragiles équilibres acquis et qui ne demandaient qu’à être consolidés, enrichis et accompagnés. Il faut donc tirer toutes les leçons avec courage, lucidité et détermination.
E. BRUNO