24 mai 2009- 24 mai 2013, la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a cinq ans.
Cette cinquième bougie a été soufflée sous le signe : « Bilan et perspectives du parti ». C’était à l’hôtel Olympe.
A l’hôtel Olympe, c’est à 18 heures que la modeste cérémonie consacrée à l’anniversaire du parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a commencé. Cela après l’installation des partis amis ; les cadres, militants, sympathisants de la CODEM au bord de la piscine. Place aux prestations de l’humoriste petit Guimba, petit Gouro etc. et quelques minutes de silence à l’endroit de deux vaillants soldats du parti CODEM disparus. En l’occurrence, M. Mamadou Diakité dit Magnan et Ousmane Diadié Coulibaly.
D’entrée de jeu, le secrétaire politique de la CODEM M. Youssouf Singaré a brossé, comme le thème l’indique, le bilan du parti et ses perspectives. En premier lieu, un bilan positif qui est le résultat des efforts consentis par des hommes et femmes qui ont cru en eux-mêmes et se sont battus pour répondre à l’aspiration du parti. C’est-à-dire son slogan : « Comptons d’abord sur nos propres forces ». En termes de réussites chiffrées M. Singaré parlera des 445 conseillers qu’ils ont engrangé lors des communales en 2009. Ce résultat obtenu seulement après deux ans de bataille, propulse la CODEM au cinquième rang sur l’échiquier politique malien. Et aujourd’hui, s’est ajouté à ce nombre 1800 autres venus d’autres formations politiques (composés de conseillers et élus communaux).
Au compte du même bilan, la CODEM a huit députés à l’Assemblée Nationale, un poste de vice présidence. Et son implantation à travers le monde continue son cours. Au Mali, le parti est implanté dans les six communes du District et les 49 cercles du Mali. A l’étranger, dans la sous région et ailleurs, le parti se trouve en : Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Guinée, Burkina, Gabon, RDC, Congo, France, Etats Unis, Arabie Saoudite et la Chine.
Comme perspective, l’élection présidentielle et les législatives sont les principales perspectives actuelles de tous les partis politiques. La CODEM n’en est pas moins. Cette présidentielle, d’abord, par la voix de son Secrétaire politique, M. Singaré, elle la veut transparente, crédible et apaisée. Ce qui équivaut à ce que les conditions soient réunies pour échapper à la mascarade électorale. Que l’élection soit organisée sur toute l’étendue du territoire ; que tous les partis ayant un candidat à l’élection, aient leur délégué dans tous les bureaux de vote. Et pour la prise en charge des délégués, la CODEM a renoncé à sa part du financement que l’Etat donne aux partis politiques, une somme de 33 millions de nos francs.
Quant à la situation de Kidal, M. Singaré dira que la CODEM demeure convaincu que cette situation prendra bientôt fin. Car le parti croit aux pays et instances qui gèrent le dossier : les Nations Unies, L’union Européenne, la France, l’Union Africaine, la CEDEAO et Tchad et les pays amis de la MISMA.
Par ailleurs, aux dires de M. Singaré, la CODEM se montre réticent quant à l’option de négociation ou de dialogue avec n’importe quel groupe armé ayant pris les armes contre le Mali, MNLA, MIA, MAA, y compris.
Au nom du collectif, les Partis Unis pour la République, (PUR) dont Housseïni Amion Guindo est le candidat à l’élection présidentielle, M. Singaré a rendu un hommage à la mémoire des soldats étrangers et maliens tombés sur le champ de l’honneur.
Boubacar Yalkoué