Le 4ième congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali, tenu les 22 et 23 octobre dernier fut un appel à l’unisson autour du président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, à mi-mandat
C’est dans un palais de la Culture Amadou Hampaté Ba archicomble que les militants du RPM ont tenu leur 4ième congrès statutaire pour renouveler les instances dirigeantes du parti.
Du président par intérim, sortant Dr Boulkassoum Haïdara à l’honorable Moussa Timbiné, en passant par Bocary Tréta et autres, tous étaient présents à ce rendez-vous de grand jour.
Dans son discours d’ouverture, le président par intérim du parti, Dr Boulkassoum Haïdara, a fait savoir que c’est un congrès historique fondée sur la solidarité et le social, la culture de la dignité et de l’humilité, le respect de la chose publique, le travail bien fait, le respect de l’autre et de la parole donnée, la reconnaissance du mérite, la reconnaissance de l’édifice socio-humanitaire qui font socle du projet de société du parti.
Le président par intérim a salué le courage et l’engagement des militants du parti.
« Aujourd’hui, nous nous réjouissons de l’élection de notre camarade IBK à la magistrature suprême de l’Etat avec un taux de 77% dans un contexte caractérisé par la crise sécuritaire », a-t-il témoigné.
A en croire Dr Haïdara, malgré les difficultés liées à l’insécurité et à la gestion du pouvoir, les militants ont pu prendre de la hauteur en ne reniant pas leur statut de militants fidèles et engagés, en ne renonçant à leur ambition de servir le Mali et non de se servir du Mali.
« A l’épreuve de la gestion du pouvoir, le parti a été confronté à de nombreuses difficultés ayant suscité des débats internes, des critiques et des autocritiques constructives qui ont permis d’arriver à bout de nombreuses incompréhensions », a élucidé Dr Haïdara.
Défection des députés, synonyme d’épuration du RPM
« La défection, le 26 septembre 2016 de quatre députés dans notre parti doit être pris comme un non-événement. Car le départ de ceux dont il s’agit ressemble à une sélection naturelle de purification de notre admirable parti », a fustigé Dr Boulkassoum Haïdara.
Ainsi, celui-ci a instruit les députés de la CMP et principalement ceux du parti présidentiel de créer un climat de respect mutuel et de travail concerté pour éviter les désagréments qui ont secoué le parti présidentiel.
Sur un ton ironique, le président sortant du RPM a affirmé que «depuis de nombreuses années, nous nous sommes côtoyés au sein du RPM, je me garderais le silence sur leur excellente qualité que leur nouvel acquéreur ne tardera pas à apprécier ».
Dr Haïdara a appelé ses camarades à travailler davantage pour concrétiser le projet présidentiel qui est le « L’Honneur du Mali et le Bonheur des Maliens ». Car c’est à ce seul prix que le Mali peut se compter dans le concert des nations.
« Le projet présidentiel, loin d’être un slogan creux, est une annonce aux acquis probants pour lesquels nous souhaitons une longue vie au président IBK afin qu’il assiste au dénouement heureux de certains événements ou à la concrétisation de grands chantiers ouverts pendant son quinquennat », a affirmé Dr Boulkassoum.
Comme en témoignent les résultats for appréciables dans divers domaines comme le rétablissement durable de la paix et de la souveraineté avec la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
« Que le chemin menant à cette paix soit déminé de manœuvres de duplicité des politiques d’usure, de ruse et de mauvaise foi », a-t-il souhaité.
Bilan élogieux et éloquent d’IBK
Au plan sécuritaire, le président Haïdara a salué la mise en place de la Loi d’Orientation et de la Programmation Militaire par les plus hautes autorités du pays, à commencer par IBK.
La gouvernance économique et financière a marqué une nette amélioration avec l’augmentation du taux de croissance de l’économie, la maitrise de l’inflation à 1%, l’augmentation du budget de 2016 à la barre de 2000 milliards, la meilleure distribution des assiettes de l’Etat, l’épuration entière de la dette intérieure, la diminution de l’impôt sur le salaire, l’augmentation des salaires, du SMIG qui passera à 42.800 FCFA en 2017 et des allocations familiales. Les prix des produits de première nécessité ont été stabilisés. Une augmentation des frais des agents de mission à l’intérieur et à l’extérieur du pays, la création de 116.000 emplois sur les 200.000 souhaités et le désenclavement de l’intérieur du pays avec la construction des ponts, des routes, des échangeurs, et le financement à hauteur de plus d’un milliard d’auto-emplois de femmes au président IBK.
Aux dires du Dr Boulkassoum Haïdara, la démocratie malienne s’est renforcée avec les élections législatives de 2013, avec le vote du statut de l’opposition dotée d’un budget de fonctionnement et les mesures de promotion du genre dans les fonctions nominatives et électives.
«Dans le domaine institutionnel, la mise en place en 2013 de la haute cour de justice, prévue par la constitution du 26 février 1992, achève toutes les dispositions de la loi institutionnelle », a-t-il indiqué.
Pour alléger les souffrances des paysans, Dr Haïdara dira que le Chef de l’Etat alloué 15% du budget national à l’agriculture, baissé le prix des intrants agricoles, procédé à l’aménagement de 1800 hectares, à la distribution des 100 ha, à la diminution du prix des carburants, aux investissements des milliards de FCFA dans l’énergie et l’eau.…
Sans oublier les grands chantiers ouverts dans les domaines de la santé, de l’habitat et autres.
« Je salue le président de la République, son excellence IBK et son gouvernement pour leur engagement sans faille au service de la nation », a renchérie Dr Haïdara. Qui a ajouté : « Tous ces résultats contribuent à l’amélioration des conditions de vie des Maliens et le retour de la paix ».
Une opposition en déficit de mémoire
Aux dires du Dr Haïdara, certains détracteurs persistent en se posant la question saugrenue qu’en trois ans de pouvoir, qu’a pu réaliser concrètement le président IBK, malgré ces résultats.
« Oui, ils ont le droit, par déficit de mémoire, de poser une telle question quand on sait qu’au Mali certains Chefs d’Etat ont eu la chance d’inaugurer un ouvrage, tous les six mois au nom de la continuité de l’Etat. Ces ouvrages inaugurés ont été initiés et négociés par les prédécesseurs. Combien ont pu bénéficier immédiatement des fruits de leurs labeurs ? Peut-on planter un arbre le matin et jouir de ses fruits le soir ?
La vigilance face au saturnisme de l’opposition
Face à ces propos démobilisateurs et immoraux qui amenuisent les espoirs du peuple malien, Docteur Boulkassoum Haïdara a invité ses camarades à rester vigilants pour « que des futilités sous-tendues par des rumeurs fantaisistes, les allégations mensongères et des expressions discourtoises ne masquent la réalité du développement ».
Le président sortant du RPM a souhaité que toute la classe politique malienne fasse une union sacrée derrière le Mali pour le sauvegarder et assurer son développement. Il n’a pas oublié de solliciter la communauté internationale à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, un passage obligé du Mali pour la paix.
Quant à la présidente du Bureau National de l’Union des Femmes-RPM, Mme Diawara Lady Touré, le 4ième congrès est une réaffirmation de la détermination des militants du RPM, à soutenir le président de la République.
«Nous, femmes du RPM, renouvelons notre engagement au président IBK en tout lieu et circonstance pour relever le défi. Notre soutien lui sera indéfectible pour la présidentielle de 2018 », a promis Mme Touré.
Il faut signaler que la cérémonie d’ouverture des travaux du congrès a enregistré la présence de la quasi-totalité des partis membres de la CMP et certains de l’opposition malienne.
Mais surtout, des camarades de l’international Socialiste (IS) comme Pascal Afi N’Guessan de la Côte d’Ivoire, Louis Ayala, Secrétaire général de l’International Socialiste, Emmanuel N’Goulou secrétaire de l’IS Afrique, Ousmane Tanor Dieng du Parti Socialiste Sénégalais et de Mamadou N’Doye, SG de la Ligue Démocratique Sénégalaise.
Cyril ADOHOUN
Ils ont dit
Emmanuel N’Goulou, Président de L’international socialiste-Afrique
« Le président Ibrahim Boubacar Kéita doit être réélu en 2018 »
« Nous sommes contents et nous félicitons le président Ibrahim Boubacar Kéita. On ne peut pas comprendre comment un pays qui concentre des tous défis arrive à bouger. Je vois que vous êtes tranquilles, vous les Maliens, c’est extraordinaire. Félicitation pour la démocratie, je vois les résultats, tout le monde est ensemble et vous faîtes des efforts louables pour relever le défi.
Je vous demande de vous rassembler, tous les Maliens du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Je vous demande de gagner les élections communales dans les semaines à venir. Le président Ibrahim Boubacar Kéita doit être réélu en 2018 pour que son projet de société soit complètement traduit ».
Pascal Afi N’Guessan, président du FPI (Côte d’Ivoire) : «Ibrahim Boubacar Kéita est la seule solution aux problèmes »
« Les échecs n’ont pas eu raison du parti. Presqu’inexistant à l’orée du putsch de 2012, le RPM s’est forgé un nouveau destin avec l’élection d’Ibrahim Boubacar Kéita à la présidence de la République du Mali en 2013. Il s’est renforcé avec l’arrivée de nombreux militants. Ce qui lui a valu de s’imposer aux législatives et d’être majoritaire à l’hémicycle de Bagadadi. Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour préserver Guillaume 1ier d’Orange-Nassau (Prince d’Orange et homme politique néerlandais).
En ce moment particulier du pays, Ibrahim Boubacar Kéita est la seule solution aux problèmes. Il est fidèle aux valeurs fondatrices du Mali. Aujourd’hui, sur le plan du rassemblement et de la souveraineté du pays, Ibrahim Boubacar Kéita est en passe de réussir et son leadership est hors pair. La paix au Mali signifie la paix en Côte d’Ivoire, c’est pourquoi nous devons savoir que nous sommes liés ».
Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Parti Socialiste Sénégalais :
«Je reste optimiste sur la capacité du peuple malien à renforcer la marche vers l’avant »
« Nos deux pays partagent le même espace, le Sahel. Notre lutte doit être commune, celle de lutter contre le terrorisme. La situation au Mali interpelle le Sénégal. Je mesure les efforts inlassables des autorités maliennes, sous la conduite de son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, pour vaincre le terrorisme. Je reste optimiste sur la capacité du peuple malien à renforcer la marche vers l’avant ».
Rassemblés par Cyril ADOHOUN