Le parti au pouvoir RPM a tenu les Samedi 22 et Dimanche 23 Octobre 2016, son 4ème congrès ordinaire. C’était au palais de la Culture Amadou Hampâté Bah sous la présidence du 1er vice- Président Dr Boulkassoum Haidara entouré du SG Dr Bocari Tréta, de la Présidente des femmes Mme Diawara Aissata dite Laidy Touré. Aussi des invités des partis membres de l’international socialiste dont Louis Ayala ; Emmanuel N’Koulou du PS Comité Afrique, AFI N’Guessan du FPI (Côte d’Ivoire) ; Talor Dieng du PS Sénégalais ; Abdel Salam du Maroc ; Kala Ancoura du Niger entre autres et plusieurs représentants des partis membres de la majorité présidentielle et de l’opposition.
Il s’agissait, à travers ces assises pour le parti de procéder à la relecture des textes, d’examiner la problématique des alliances et le renouvellement du bureau exécutif ; les perspectives d’avenir et le financement des activités.
Cette situation intervient à un moment très difficile pour le parti. Depuis trois ans, ce congrès statutaire du parti n’a pu se tenir. Quelques semaines après le départ de ses rangs de quatre députés qui ont regagné les bancs de l’opposition qu’elles se sont enfin tenues.
Le départ des quatre députés, «un non évènement» selon Boulkassoum Haidara
Selon le Président par intérim du RPM, le parti a été confronté à d’énormes difficultés ayant suscité un débat interne. «Cet exercice cornélien de critique et d’autocritique est un acte courageux qui nous a permis de venir à bout de nombreuses incompréhensions. La défection le 26 Septembre 2016 de 4 députés de notre parti doit être prise comme un non –évènement. Il s’agit du député Kalilou Ouattara, élu en commune III de Bamako, de Soïba Coulibaly, élu à Kati, de Mamadou Doumbia, élu en commune II de Bamako et du député Bakary Diarra, élu à Sikasso».
Les raisons de leur départ en disent cependant long… «Nous avions rejoint le Rassemblement pour le Mali (RPM) dans l’espoir de changer le quotidien de nos compatriotes et de leur proposer un projet clair et cohérent qui permettrait d’assurer un développement socio-économique durable à notre pays, le Mali».
C’est par cette phrase que quatre députés de l’Assemblée nationale du Mali ont annoncé lundi 26 septembre, dans une lettre au président par intérim du RPM Dr Boulkassoum Haidara, leur départ du parti d’Ibrahim Boubacar Keïta. Toute chose qui dénote que ces assises se tiennent effectivement sur fond de crise.
Coulou
Attention, au Mali, ce sont les crises à répétition, non ? Alors, le RPM peut-il faire exception ? Non. Néanmoins, reconnaissons que sans crise interne, on ne peut bien voir. La négation permet de mieux avancer tout en corrigeant les couacs.
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