Le Mouvement pour l’Indépendance, la Renaissance et l’Intégration Africaine (MIRIA), a tenu sa 4ème conférence nationale les 10 et 11 décembre 2016 dans la salle de conférence de la Maison des Aînés. A l’issue des travaux, les délégués venus de l’intérieur du pays ont formulé d’importantes recommandations parmi lesquelles, l’amélioration de la gouvernance.
Cette 4ème conférence nationale du MIRIA s’est tenue au lendemain des élections communales. Dans son allocution, le président du parti, Pr Mamadou Kassa Traoré, a remercié la direction nationale pour les résultats appréciables enregistrés au plan national au cours de ces joutes électorales. Toutefois, a ajouté le Pr. Traoré, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, car l’implantation du parti reste à améliorer tant dans le district de Bamako qu’à l’intérieur. S’agissant des communes où ces élections n’ont pu se tenir, Pr Traoré exhorte le gouvernement du Mali à prendre toutes les mesures en vue de l’organisation des élections dans lesdites communes.
Pour les héritiers du regretté Mamadou Lamine Traoré, les résultats des élections communales ont été globalement positifs pour la majorité présidentielle. Mais des défis sont à relever, notamment, celui d’une collaboration franche à tous les niveaux entre les partis de la majorité et celui de la construction d’une nouvelle dynamique partenariale. « Pour des raisons partisanes, ces partis se sont souvent affrontés sur le terrain au lieu de se donner la main. D’autres ont misé sur leur pouvoir et leur argent pour écarter tout esprit de solidarité et d’entraide, obligeant les uns et les autres à contracter d’autres types d’alliances. Le MIRIA souhaite qu’une fois les élections passées, cette collaboration puisse s’appliquer dans la gestion des communes », a affirmé le président du parti. Aussi, le MIRIA prend très au sérieux la menace djihadiste et terroriste qui plane sur le monde et en particulier sur notre pays. C’est pourquoi il invite l’Etat et l’ensemble du peuple malien à apporter les réponses précises aux vraies questions.
S’agissant des recommandations, au plan national, la conférence nationale invite le gouvernement à prendre toutes les mesures pour améliorer la gouvernance ; poursuivre la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger ; tenir des élections communales malgré les nombreuses contraintes. Enfin la conférence nationale condamne sans réserve la corruption et toutes les formes d’enrichissement illicite ainsi que le terrorisme sous toutes ses formes.
D.T. Konaté