Après plusieurs reports pour diverses raisons, le quatrième congrès ordinaire électif du Rassemblement pour le Mali (RPM) du chef de l’Etat devrait se tenir finalement les 22 et 23 octobre prochains. Si la grande inconnue reste le successeur d’IBK à la présidence du parti, certains noms reviennent avec insistance. Celui du Dr Bokari Tréta est avancé comme étant celui qui fait l’unanimité dans le cadre d’un bureau consensuel, que voudrait le chef de l’Etat dont on disait qu’il lui préférait un autre, il y a peu.
Bokari Tréta : mouton noir, vétérinaire indispensable
Depuis son départ du gouvernement en janvier 2016, l’actuel Secrétaire général du Rassemblement pour le Mali, Bokari Tréta ne s’occupe plus que de son parti. Il est redevenu la bête politique qu’il était et anime parfois avec une certaine audace le débat politique. Il reste le mouton noir dont il faut se débarrasser : l’opposition politique qui ne trouvait rien en face du côté de la majorité a trouvé en lui l’homme à abattre. De son côté, la majorité, amorphe et aphone, l’enfant de Diondiori n’apparaît pas non plus comme un enfant de chœur. Au sein même du parti présidentiel, la méthode du vétérinaire le plus populaire du Mali ne fait pas l’unanimité et souvent, à tort.
En effet, celui qui passait pour le successeur naturel du chef de l’Etat à la tête du parti des Tisserands compte aujourd’hui autant d’adversaires qu’il a d’admirateurs et de sympathisants.
Son adjoint au sein du BPN, actuel ministre de la Défense et numéro 2 du gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maiga et le premier Président de la jeunesse du parti et non moins ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby sont ses principaux challengers. Outre ces deux grands loups, Bokari Tréta doit se défaire des ambitieux Mamadou Frankaly Keita, ancien ministre de l’Energie et de l’Eau et d’un autre outsider en la personne du ministre des Maliens de l’Extérieur, Abdramane Sylla.
Consensus autour de Bokari Tréta ou implosion
Affaibli et en disgrâce auprès du chef de l’Etat, à en croire ses adversaires, Bokari Tréta pourra tout de même compter sur ses alliances de premières heures du parti consolidée durant la période de disette (2007-2012). Il peut surtout compter sur les irréductibles du parti qui constituent l’essentiel des délégués devant prendre part au choix des futurs membres du Bureau politique national du parti. A cet effet, même les bureaux parallèles mis en place par certains de ses potentiels concurrents n’ont pas bénéficié de l’aval du BPN.
Dans la région de Gao par exemple, l’arrivée d’un militant de la 25è heure comme Malick Alhousseini, aujourd’hui parachuté ministre de l’Energie et de l’Eau est une épine dans le pied d’Abdoulaye Idrissa Maiga qui s’y croyait en terrain conquis. Il en est de même pour la région de Tombouctou où, l’un des principaux candidats en lice au poste de Président du parti, Mahamane Baby, ne jouit pas non plus de la confiance de la base, acquise à la cause du député Oumar Sididié Traoré et son colistier, eux-mêmes proches du camp Tréta.
Bokari Tréta peut aussi compter avec les délégués des coordinations régionales de Mopti mais aussi de celles de Ségou, Sikasso et de Bamako et Koulikoro.
Toute chose qui pourrait résoudre Abdramane Sylla, ancien député de la Commune IV du District de Bamako, mais originaire de Kayes, à jeter l’éponge. Il en sera de même pour Mamadou Frankaly Kéita, originaire de la région de Ségou et Secrétaire général de la Section RPM de la Commune I, devenu plus discret depuis son éviction du gouvernement en même temps que le Dr Tréta, en janvier dernier.
Aussi, les observateurs avertis de la scène politique malienne sont unanimes que toute tentative d’écarter l’ancien ministre du Développement rural de la présidence du parti pourrait engendrer des dissensions lourdes de conséquences et pour le parti et pour le chef de l’Etat.
Boniface Dembélé
Bonjour,
Seuls le Mali et les compétences comptent.
Le poste de Président du RPM ou tout autre poste doit être occupé indépendamment de l’appartenance ethnique ou de la couleur du candidat ou de la région ou zone d’où est ressortissant le candidat.
Seule l’arme démocratique et/ou les compétences doivent être utilisées pour prétendre à un tel poste.
Après tout, pourquoi, ne pas organiser un débat entre candidats suivi d’une élection réduite aux seuls membres du RPM pour choisir le meilleur candidat ?
Vous savez, indépendamment d’être ressortissant du nord du Mali, Abdoulaye Idrissa Maïga était le Directeur de campagne d’IBK pour accéder à la magistrature suprême. Il a fait ses preuves, en plus, en tant que Ministre à trois reprises (dans trois gouvernements différents), il a été performant.
Abdoulaye Idrissa Maïga a les compétences requises et mérite d’être le Président du RPM.
Il met le Mali en avant.
Il est un grand travailleur, fidèle, ouvert et a les capacités pour unir les membres du RPM, comme il l’avait fait, en tant que Directeur de campagne, lors de l’élection Présidentielle de 2013.
Militons pour une gouvernance et une gestion au mérite.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
Au pays des gens qui n’ont pas honte les gens qui ont échoué reviennent, cet energuimene de Tereta qui quand il a quitté on pensait que c est le monde du RPM qui va se diloquer mais ça n’a duré que ce que peut durer une pete d’enfant. Si ce gars a une seule vergogne c est de ne plus montrer, il a dit a qui veut l entendre au debut de mandat de IBK que les cadres qui ne sont pas au RPM ill va les pourchasse et comme il n est pas president il n est pas dieu il a de la façon la plus humilliante quitté le gouvernement je veux limogé comme une peste du gouvernement et dans ses elucubrations il donnait Trois moi au veillard sans vergogne de l’évincer mais comme on dit quand deus sorciers se battent il faut s’ éloigner de leur couteau. Terat n est rien il ne sera rien le Mali vivra les maliens vivront et il ne peut plus et ne doit plus manipuler meme les opportunistes a fortiori les jeunes comme Ras BAth et nous autres qui avons comme souci la grandeur du Mali meme par la politique, Congrés RPM on s emballe les couilles,c est un non evenement surtout avec Tereta , boukajeunefille Haidar, Nango abrouti, Ousmane konéare et autres ordure de la politique malienne.
vIVA
De la méchanceté gratuite, avec des gens comme vous le Mali n’ira nul par.deniger juste pour dénigrer.
Convaincs nous avec des arguments et avec des racontars sans tête ni queue…….
le Rpm a besoin d’un leaders capable de faire avancer le parti Tereta a déjà fait ses preuve étant secrétaire général donc une nouvelle tête
Dr ANASSER AG RHISSA PRÊT A SERVIR LE MALI EN TANT QUE PREMIER MINISTRE
Bonjour,
Excellence Monsieur le Président de la République,
Dans la situation actuelle du Mali caractérisée par un embrasement (insécurité croissante, incompréhensions, …) tendant à se généraliser et compte-tenu du fait que des décisions, aux niveaux national et international, ont été prises pour la mise en œuvre diligente et rapide de l’accord de paix, il serait judicieux de prendre comme Premier Ministre soit :
– Mahamadou Diagouraga, l’actuel Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
– ou un ressortissant du nord du Mali, soit Abdoulaye Idrissa Maïga ou Soumeylou Boubèye Maïga ou un Touareg de la société civile comme Dr Anasser Ag Rhissa.
Abdoulaye Idrissa Maïga, ayant occupé la fonction de Ministre dans trois gouvernements et dans trois ministères différents et, en plus, étant ressortissant du nord du Mali, serait un excellent Premier Ministre mais à la veille des élections, qui pilotera le RPM avec comme vision d’unir et de gagner les élections 2018 ?
C’est incontestablement le meilleur candidat pour cet aspect : être Président du RPM sachant, en plus, qu’étant aux commandes, actuellement en assurant l’intérim, Tréta a du mal à unir les membres du RPM.
Soumeylou Boubèye Maïga, bien qu’excellent, pouvant occuper le poste de Premier Ministre, serait plus adapté, pendant encore au moins six mois, au poste de Ministre Secrétaire Général du Président dont il a déjà impulsé la dynamique.
Après, le Président IBK pourra le choisir comme Premier Ministre afin de l’aider, en liaison avec le RPM, à préparer la Présidentielle de 2018.
Porter le choix sur un Tamasheq (Touareg) sera très judicieux et sera un excellent choix, comme au Niger, compte-tenu des contextes national et international.
Ag Erlaf ne serait pas la solution idoine, il a déjà un département ministériel lourd à gérer avec des répercussions importantes sur la mise en œuvre de l’accord, cas de la mise en place de la régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée et des autorités intérimaires.
Un autre Touareg, comme moi-même, Dr Anasser Ag Rhissa, ressortissant de la Région de Gao, serait le meilleur choix, car je suis apolitique, équidistant de la majorité et de l’opposition, pouvant unir et travailler avec les Maliens de tous les bords politiques, à l’écoute des problèmes de tous les Maliens, pour leur bonheur et connaissant l’accord de paix de sa conception et sa dissémination dans tout le Mali.
Je suis actuellement Président de l’ONG TILWAT International, je suis Expert TIC, Gouvernance et Sécurité, je gère une passerelle internet, à travers des lettres ouvertes en ligne et des contributions, sur la paix et la réconciliation au Mali depuis 2012, et je suis animateur des séminaires sur la sensibilisation sur l’accord de paix et sa dissémination aux niveaux national, régional et communal, sur la régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée et sur la bonne gouvernance et les TIC au service de la sécurité, du vivre ensemble, de la cohésion nationale et du développement durable.
C’est au Président IBK de faire son choix définitif, pour le Mali et pour le bonheur des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL 00223 95 58 48 97
La force d’une équipe réside dans la volonté de chaque partie de donner l’occasion à l’autre de marquer le but libérateur. Ainsi va avec le RPM quand on sait que la cohésion dans le parti présidentiel est gage de succès et réussite dans la conquête du pouvoir.
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