Le tout nouveau candidat de l’ADEMA à la présidentielle de 2012, le Pr. Dioncounda Traoré est nostalgique du bon vieux temps c’est-à-dire avant la création du RPM en 2001. Il l’a fait remarquer du haut de la tribune du 3ème congrès ordinaire du RPM.
Suivez son regard :
«C’est un réel plaisir pour moi d’être parmi vous à ce 3ème congrès du Rassemblement Pour le Mali (RPM) que je considère comme le mien. J’ai tenu personnellement à être là au lendemain du choix porté sur ma modeste personne pour représenter les couleurs de l’ADEMA à l’élection présidentielle de 2012. Une année charnière pour la consolidation de la démocratie, d’un Etat de droit. Je suis au regret de constater l’existence de deux partis : un parti dit ADEMA et un autre appelé RPM. Nous avons tant fait de bonne choses ensemble. Il est temps que nous fassions preuve de dépassement de soi! Il est temps que nous tirons les leçons du passé. Pourquoi ne sommes-nous pas ensemble ce matin ? Qu’est ce que nous attendons pour relever ensemble les défis qui se profilent à l’horizon. Le peuple ADEMA seul est un demi peuple et le peuple RPM seul est un demi peuple. Nous devons nous retrouver pour en faire un peuple entier» a dit le candidat de l’ADEMA, le Pr. Dioncounda Traoré, président du parti et Président de l’Assemblée Nationale du Mali.
D.T.K
Regard sur la Gouvernance au Mali
Soumana Sako ravit la vedette dans les critiques du pouvoir !
Le Président de la CNAS-Faso Yèrè, l’ancien premier ministre de la transition, le Dr. Soumana Sako se fait de plus en plus remarquer dans ses sorties publiques. Zou a de plus en plus un ton particulièrement dur à l’endroit des autorités. Chaque fois que l’occasion lui est offerte, Soumana Sako, dans un style propre à lui fustige la gestion du pays dans tous les domaines.
On se rappelle que lors du 1er congrès ordinaire de l’UM-RDA, Zorro comme on l’appelle avait comparé la gouvernance au Mali à un «Festival de brigands».
Ce fut le même ton très critique au congrès du RPM le samedi dernier. «Nous n’allons pas laisser les ‘‘Ouvriers de la 25ème heure’’ conduire le pays à la catastrophe», déclarait-il devant les militants du RPM. «Changer la Constitution, c’est attenter à la démocratie, car elle conférera plus de pouvoir au Président». La nouvelle Constitution si elle est adoptée poursuit-il, mettra : l’Assemblée Nationale entre parenthèse, le Conseil Economique, Social et Culturel sous le bossus et le Peuple malien à l’infinitif.
Le patron de la CNAS-Faso Yèrè ne risque t-il pas de se faire rattraper par ses propos à l’avenir ? Car dit-on, «On pense autrement dans un château que dans une chaumière».
Daouda T. KONATE