La salle Bazoumana Sissoko du CICB a abrité le samedi 28 mai 2016 les activités du 3eme congrès du parti du bélier blanc, en présence des partis de l’opposition républicaine et démocratique, l’URD, Fare Anka wuli, PDES, CNID, PVRM Fasoko, du RPM, de délégués du parti venus de toutes les régions du Mali.
Elle a été marquée par les différentes interventions des partis amis et des ténors du parti, président du parti, Tiébilé Dramé et le secrétaire & général PPR.
Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général a présenté le combat mené par le parti, en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations et l’engagement militants de ces cadres de l’opposition républicaine pour la bonne gouvernance. Ensuite, il a déclaré que ce congrès s’inscrit à un moment où le pays traverse des situations difficiles marquées par la mauvaise gouvernance, l’incapacité et le manque de vision du gouvernement.
Dans son intervention, le président du Paréna, Tiébilé Dramé, a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes du terrorisme tombé sur le champ de l’honneur à travers la sous région, et déclaré que ce congrès intervient dans un contexte marqué par les événements du 22 mars sanctionné par un putsch, qui a entrainé le pays dans une crise politico-sécuritaire sans précédent, qui par la suite l’a conduit à l’accord préliminaire de Ouagadougou.
Le président Parena, Tiébilé Dramé a interpellé le président de la république sur la situation difficile du pays, le non-respect de l’accord de paix signé il y a un an en Alger et soutenu que malgré cela, le parti a apporté sa contribution en appelant les maliens à l’union sacrée des cœurs et des esprits. Ensuite il a déclaré que l’accord d’Alger ne saurait être la constitution, ni le saint Coran, et que d’ailleurs sa relecture est prévue par les textes fondateurs. Il a ajouté que nul ne saurait mettre en doute leur amour du pays.
Tiébilé Dramé a indiqué qu’il y a des défis énormes à relever, comme sortir le pays de la crise, de l’immobilisme et créer les conditions d’une amélioration des conditions de vie de la population jeunes à plus de 83%, qui relèvent de la responsabilité du président de la république du Mali, surtout dans un pays pauvre.
Parmi les défis à relever l’on compte : Une administration efficace, les services sociaux de base, la politique de sanitaire.
Un pays qui n’entend pas l’angoisse de ses populations va dans l’agonie a-t-il regretté, en recommandant la refondation des institutions, la conférence d’entente nationale, la réconciliation de Moussa Traoré avec ses victimes, le retour de d’ATT. « L’action du Parena est consécutive de la conscience nationale », a-t-il conclu.
Alassane Cissé