2ème congrès ordinaire de l’UM-RDA: Ibrahim Bocar Bah élu pour 5 ans

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Du 22 au 23 janvier 2017, s’est tenu dans la grande salle du Pavillon des sports du Stade du 26 mars, le deuxième congrès du Parti l’Union malienne du Rassemblement démocratique africain (UM-RDA) Faso jigi. Pendant ces deux jours du congrès, les délégués venus de 52 sections à l’intérieur du pays, ont procédé à la mise en place d’un nouveau bureau politique national du parti.

C’était en présence du Doyen du Comité des sages du Parti de l’Union malienne du rassemblement démocratique africain (Um-Rda) Faso jigi, Youssouf Traoré ; du Président sortant élu nouveau Président d’honneur du parti, Bocar Moussa DIARRA ; de Mme Raky Talla, ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et des Relations avec les Institutions ; de l’honorable Mme Haidara Aichata Cissé ; des militants et militantes ainsi que des invites de marque.

Le nouveau Président élu de l’UM-RDA Faso jigi, Ibrahim Bocar Ba a montré la voie à suivre durant les 5 années à avenir de son mandat. Il s’agira, entre autres, de restaurer, réhabiliter les valeurs morales d’éthique et de gouvernance qui habitaient les pères fondateurs du parti.

Selon lui, ces valeurs leur ont donné l’énergie, la rigueur morale et les capacités indispensables pour conduire le pays à l’indépendance. Il a rappelé que par rapport au soutien sans équivoque accordé par l’UM-RDA Faso jigi  au candidat Ibrahim Boubacar KEITA au titre des élections présidentielles de 2013, les 77% de voix obtenus ont prouvé que le choix était pertinent. « Les actions que mène le Président Ibrahim Boubacar KEITA allant dans le sens de la stabilisation du pays pour créer les conditions indispensables au développement du Mali ont permis de retrouver le chemin vertueux de la croissance économique. Celle- ci s’est établie entre 6 et 7% de 2013 à 2015 ; 0.5% en 2012, +2,7% en 2013, 7.2% en 2014 et 6% environ en 2015 », analyse-t-il.

A l’en croire, les Maliens doivent garder à l’esprit que le Président IBK et son gouvernement gèrent un pays dans une situation d’exception. « Dans un tel contexte, l’impact des résultats prend du temps pour être perceptible. Je n’ai jamais dit qu’il n’y a pas d’erreurs ni des choses à améliorer, mais il y a une volonté perceptible d’aller de l’avant au vu de l’analyse des grands chantiers tels les infrastructures, la production et la productivité agricole, une gestion de plus en plus rigoureuse des finances publiques », soutient-il.

Seydou Karamoko KONE

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