2ème congrès ordinaire de la CODEM : « Une conférence nationale extraordinaire sera convoquée à l’effet de décider de la candidature du parti aux élections présidentielles de 2018 »

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Du 13 au 14 mai 2017, la 4ème force sur l’échiquier politique national, la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), a tenu au pavillon des sports du stade Modibo Keïta,  son 2ème congrès ordinaire, sous la présidence du ministre Housseini Amion Guindo dit Poulo, reconduit à son poste de Président du parti à l’issue des travaux. Couplés au 1er congrès ordinaire des femmes et jeunes du parti, ces assises du parti de la quenouille auront tenu toutes leurs promesses.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Poulo et les siens entendent jouer loyalement leur partition dans la majorité présidentielle et respecter leur contrat de mandature jusqu’à la fin du mandat du Président de la République, IBRAHIMA BOUBACAR  KEITA. Cependant, la CODEM se démarquant de la politique de l’accompagnement, veut étendre son ambition dans la quête du pouvoir. C’est pourquoi, le congrès a  projetté de convoquer une  conférence nationale extraordinaire à l’effet de décider de la candidature de la CODEM à la présidentielle de 2018.

A cette occasion opportune, les délégués de l’intérieur et de l’extérieur ont passé au peigne fin les rapports d’activité du bureau politique national, le règlement intérieur, le rapport financier. Conformément à son slogan « comptons d’abord sur nos propres forces », le congrès a instruit aux organes du parti d’œuvrer pour le respect des cotisations en vue d’assurer son indépendance et son autonomie financière.

L’ouverture des travaux a enregistré la présence de paris amis issus non seulement de la mouvance présidentielle mais aussi de l’opposition politique, parmi lesquels le RPM, l’URD, l’ADEMA, ASMA-CFP, MPR, PUR, UDD.

Le président des jeunes de la CODEM, Moussa Kanta, également réélu à son poste,  dira que le succès et les performances engrangés par la CODEM depuis sa création en 2008, sont le fruit de l’intelligence et du leadership du président Housseini Amion Guindo, mais et surtout l’expression de  l’engagement militant des « cols bleus », que sont les jeunes. Il a ensuite invité la direction du parti à œuvrer pour la formation continue des jeunes, appelés à assurer la relève.  Pour finir le jeune Kanta  a réitéré le soutien de ses camarades au ministre Guindo dans l’accomplissement de sa mission gouvernementale.

La représentante des femmes, Mme Tall Philomène  Dembélé  a pour sa exhorté les militantes à s’impliquer davantage pour l’implantation du parti.

Dans son discours d’ouverture, Housseini Amion Guindo, a salué les militants pour le travail abattu en cinq ans de mandat à la tête du parti. Il a ensuite demandé à l’assistance d’observer une minute de silence pour les soldats tombés sur le champ de l’honneur ; et  aux militants et militantes de la CODEM disparus. Avant d’indiquer : « La CODEM en marche ; Notre Parti, convergence pour le Développement du Mali, poursuit sa marche à succès, grâce à vous. Grâce à vous, en comptant d’abord sur nos propres forces ; notre Parti a occupé la cinquième place aux élections présidentielles de 2013. Grâce à vous, en comptant d’abord sur nos propres forces, notre Parti est, aujourd’hui, la quatrième force politique nationale au sortir des élections communales du 20 Novembre 2016 ; et la troisième force de la majorité présidentielle. Grâce à vous ; disons grâce au poids politique du Parti, en comptant d’abord sur nos propres forces, notre présence dans le gouvernement est devenue ordinaire, logique ; depuis 2011. Grâce à vous, en comptant d’abord sur nos propres forces, la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) est aujourd’hui un Parti, un nom, une adresse, une force. Notre Parti compte. …Nous comptons ! »

La CODEM contribue à la construction du Mali post-crise

Selon lui, la CODEM assume son appartenance à la majorité présidentielle. Notre Parti joue loyalement sa partition dans la majorité présidentielle. Il respectera son contrat de mandature jusqu’à la fin du mandat du Président de la République IBRAHIMA BOUBACAR KEITA, a-t-il souligné. Avant de préciser que « il vous revient librement et démocratiquement d’évaluer la participation de la CODEM à la majorité, d’en tirer tous objectivement tous les enseignements et de définir l’orientation du Parti en direction des élections présidentielles de 2018 ».

Abordant  la crise qui secoue le ballon rond, Housseini a laissé entendre que : «  Le football malien a trouvé une solution de sortie de crise. Notre Parti félicite les acteurs de notre sport-roi qui ont su faire preuve de responsabilité, en acceptant des compromis. Nous veillerons à l’application correcte dudit accord, autant que nous avons combattu courageusement les pratiques malsaines du milieu ».

Parlant des communales du 20 novembre, le président de la CODEM a rappelé le son score que son parti a obtenu lors de ces consultations électorales. C’est une percée que son parti a réalisée lors des communales de 2016. En effet, avec 463 listes présentées sur 688 soit 67,38%, la CODEM a obtenu 682 conseillers dont 166 femmes élues et 38 maires.

« En ce qui concerne l’implantation du parti, la CODEM possède des sections ou coordinations dans toutes les régions du pays. Le Parti est aussi implanté dans plusieurs pays en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie », a rappelé Poulo. Il a ajouté que les organes affiliés au Parti notamment le Mouvement des Jeunes et celui des Femmes épousent le même état d’implantation. Ils font rayonner le Parti à travers leurs instances et organes.

S’agissant de l’accord pour la paix et la  réconciliation nationale, Poulo dira que ce processus doit être respecté et appliqué. A ses dires, ceux qui torpillent la mise en œuvre de ce précieux instrument de paix, doivent se souvenir de l’histoire et des conséquences de leurs actes.

Au terme des échéances et discussions fructueux, un bureau politique national a été mis en place en tenant compte des nouvelles adhésions. Comme naturellement attendu, le président Housseini Amion Guindo est reconduit dans son fauteuil président du parti, avec un bureau de 79 membres. Le président du mouvement des jeunes, Kanta et la présidente des femmes, Mme Théra sont tous restés à leur  poste. L’ancien maire de la commune III, Abdel Kader Sidibé, démissionnaire de l’Adema /pasj, occupe le poste de 6ème vice-président.

A la clôture, le président Housseini Amion Guindo, a encouragé les militants à continuer le travail de militantisme qui, de 2012 à nos jours, a fait de la CODEM la quatrième fore politique  nationale et la troisième force de la majorité présidentielle.  Selon lui, c’est le slogan du parti qui a permis d’engranger ces résultats. A l’entendre, les jeunes et les femmes du parti ont fait preuve de sérénité, de responsabilité et discipline en tenant régulièrement leur assises. S’adressant aux congressistes, il a indiqué que : « Vos critiques, quelques fois vos frustrations et vos cris de cœur ont été entendus. Quant aux élections : locale, régionale et nationale à venir, vos directives seront suivies. Conformément à ces mêmes directives, une conférence nationale extraordinaire sera convoquée à l’effet de décider de la candidature de la CODEM aux élections présidentielles de 2018. Pour finir, il a engagé les militants à accroître davantage  leur capacité de mobilisation, d’implantation et d’animation».

Moussa Koné

HONORABLE HADI NIANGADOU, REELU 3ème VICE-PRESIDENT DE LA CODEM

Ras-le bol-des militants de la commune II

Les assises du 2ème congrès ordinaire de la CODEM se sont closes dimanche au pavillon des sports du stade Modibo Keita. Si tout s’est déroulé normalement dans l’ensemble, force est de reconnaitre que les militants de la commune II, fief du puissant député Hadi Niangadou, élu sous les couleurs de la Codem à l’issue des législatives de 2013, sont retournés frustrés.

A la proclamation de la liste des membres du bureau national, les fans de « Djo Walaki » ont vivement désapprouvé la décision de la commission d’investiture, qui a fait conserver leur mentor au poste de 3ème vice-président du parti. Leur ras-le-bol, par des cris de contestation n’est passé inaperçu dans la salle en présence du président Housseini. Bien que resté la troisième personnalité la plus puissante du parti, Hadi et ses fans sont insatisfaits. L’homme qui serait en France pour des soins, nourrissait des ambitions pour le poste 1er vice-président du parti confié à un autre député, Abdoul  Kassum Touré, élu en commune I. Ce maintien de Djo Walaki à son ancien poste constitue pour la section II CODEM, un mépris  du BPN, vis-à-vis  de leur mentor. Ces fans pensaient que Niangadou méritait plus. Mais le congrès a décidé autrement. C’est dire que l’enfant de Medina-Coura doit atteindre et s’armer davantage pour atteindre l’objectif. Espérons que cette situation ne conduise à des intentions de départ, ce qui sera un coup dur pour le parti. C’est aussi une réalité du jeu politique, qu’il faut surmonter au fil du temps.

Moussa Koné

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1 commentaire

  1. n’est pas Président de la République qui le veut les preneurs de mallette ne fait pas peur à des hommes comme Kalifa Sanogo le puissant Maire de Sikasso les a balayé comme pour lui leur dire que chacun est roi dans son fief il a intérêt à suivre IBK si non avec de grosses pointures comme Moussa Mara; Modibo Sidibe; Soumaila Cisse il ne fera pas le poids et puis il faut que l’on se mette en tête que c’est pas que j’ai plus de députés de conseillés et de Maire par ci par là qui te fera président faites attention certains risque d’avoir leurs 1 ou 2% immuliants pour 2018 à bon entendeur salut pour les rêveurs

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