2ème Conférence Nationale de la CODEM: Les élections communales et régionales en ligne de mire

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Le président de la Codem Housseini Hamion Guindo (G) et Sékou Diakité, vice-président
Le président de la Codem Housseini Hamion Guindo (G) et Sékou Diakité, vice-président

Députés, maires, conseillers communaux, cadres, militants et sympathisants du parti de la quenouille, la Convergence pour le Développement du Mali, (CODEM), ils étaient plusieurs milliers à prendre part à la 2ème conférence nationale du parti. C’était le dimanche 22 février dernier au Centre international des Conférences de Bamako (CICB). Une conférence qui intervient après six ans d’existence du parti.

« La Conférence nationale est une instance qui se tient entre deux congrès afin de faire le point sur les orientations majeures du parti» a précisé, d’entrée de jeu, le président de la CODEM, Housseini Amion Guindo, non moins ministre des Sports. Mais aussi, a-t-il, précisé, cette assise est une occasion de débattre de l’état du parti, de faire la relecture des statuts et règlements intérieurs, le réaménagement du bureau politique national et les stratégies électorales à mettre en place pour les élections communales et régionales prochaines.

« Chers délégués, que de chemin parcouru depuis le congrès de mars 2012 ténu à Sikasso. En effet, le parti a continué de renforcer son  encrage à la base  par la mise en place de ses structures à tous les niveaux (sections, sous sections et comités)» s’est-il félicité. Avant d’ajouter que les mouvements de jeunes et de femmes avec le concours du bureau politique national ont consenti beaucoup d’efforts en faveur de l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national. Arrivé sixième aux élections communales du 26 avril 2009 avec 445 conseillers communaux, 5ème lors des dernières élections présidentielles de 2013 et 5ème suite aux élections législatives de 2013 avec cinq (5) députés, le parti de la quenouille, CODEM, en seulement six ans d’existence a réussi  à marquer de son empreinte l’échiquier politique malien. Faut-il le rappeler, le président de la CODEM, Housseïni Amion Guindo, présentement ministre des Sports, était le porte étendard du parti lors des dernières élections présidentielles de 2013, classé 5ème sur les 27 candidats, son parti a décidé de soutenir le président Ibrahim Boubacar Keïta lors du second tour. Un choix qui selon lui, se justifie par la volonté  du parti CODEM de respecter le choix des Maliens qui dit-il, ont voté à plus de 39% au premier tour pour le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Keïta. « Aujourd’hui plus qu’hier nous sommes convaincus d’avoir fait un choix judicieux qui nous permet d’avoir une majorité présidentielle forte, capable de soutenir le président de la République, IBK, dans un contexte socio économique  très difficile » a-t-il indiqué.

Avant de poursuivre, que le président IBK a toujours réservé une place de choix aux jeunes pour les différents postes de responsabilités.  Toute chose qui dit-il conforte un des principes chers à la CODEM. D’où l’occasion pour lui de saluer la vision du président IBK. « Malgré les conditions matérielles et financières difficiles, la CODEM a réussi à élire 5 députés dans les circonscriptions électorales de la Commune I et II du district de Bamako, des cercles de Bandiagara, Koro et Bankasse grâce aux efforts de ses militants et sympathisants » a-t-il souligné.  Avant d’inciter l’ensemble des militants et cadres de la CODEM à redoubler d’efforts pour les élections communales et régionales prévues le 26 avril prochain.

Quant à la situation sécuritaire du pays, le président de la CODEM, a réaffirmé le soutien de son parti au président Ibrahim Boubacar Keïta qui dit-il, a été intransigeant sur les lignes rouges à ne pas franchir. A savoir, le caractère laïc de la République, l’intégrité territoriale et son unité. « De par sa prise de position claire et nette par rapport à la crise du Nord, la CODEM soutient sans réserve le président IBK », a-t-il, lancé.

Le franc-parler de l’honorable Niangado !

Le député CODEM de la Commune II, l’honorable Hady Niangado n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire haut ce que nombre des alliés d’IBK murmurent tout bas près de l’opinion publique. « Le peuple est fatigué et le président IBK, ne doit pas décevoir » a-t-il, lancé en langue nationale bambara. Avant de poursuivre que les Maliens réclament la libération du Nord pour sortir de cette crise. Selon l’honorable Hady Niangado, les Maliens doivent faire bloc derrière les autorités.

« Si nous ne faisons pas attention nous risquerons d’être nous-mêmes, auteurs de la partition du Mali », ajoute, Akhori Ag Iknane, de l’APM-Maliko. Car selon lui, il n’est pas normal que les élections communales et régionales se tiennent sans Kidal.

Lassina NIANGALY

 

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