La Cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle. Les Maliens de divers horizons expriment leurs attentes du président qui sera élu à l’issue de cette joute électorale. Scrutin dont le deuxième tour opposera le président sortant, Ibrahim Boubacar Keita et Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition : le match retour de 2013.
« Nous vivons dans l’insécurité totale, nous comptons sur le futur président pour endiguer le phénomène. Aujourd’hui dans la zone de Douentza nous aspirons à la paix, a formulé un habitant de Petaka dans la région de Mopti, cercle de Douentza». Il réside dans une zone où l’insécurité est récurrente, le mouvement est limité par l’interdiction de circulation de moto. Une autre attente exprimée par d’autres habitants contactés : la création de l’emploi.
Marzouk Touré est commerçant à Sikasso, vivier électoral et agricole, pour lui, le président doit circonscrire à la gabegie financière et faciliter l’échange, le commerce, pour créer plus d’emplois. L’habitant de la cité verte du Kénédougou, veux voir un Mali où l’infrastructure routière est une réalité. Celui-ci souhaite aussi vivre dans un Mali de paix.
« Je n’attends absolument rien du nouveau président et j’attends quelque chose des Maliens, il faut qu’il ait un contrôle citoyen », propose le philosophe Housseyni Ag Yéhia.
Selon Ibrahim Tiory Diarra, spécialité en Science Po, les attentes exprimées sont prises en compte par les programmes de deux candidats. Mais « leur mise en œuvre pourrait poser un problème au candidat une fois élu. » Et de rappeler que « ce sont des questions qui sont revenues dans les débats lors du premier tour ».
Y.M.B