Le Mouvement pour un destin commun (MODEC) a tenu son 2e conseil dans la salle de conférence de la Maison du partenariat, Samedi, sous l’égide de son président Konimba Sidibé, ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé.
La cérémonie d’ouverture des assises a drainé du beau monde dont les membres du bureau politique national et ceux du conseil national. On a noté également la présence massive de secrétaires généraux de fédérations du District comme de l’intérieur du parti, dont le poids sur l’échiquier politique peut se mesurer aux résultats des dernières élections communales : 6 maires et 86 conseillers.
Ce Conseil national a donné lieu à des échanges houleux sur les activités du BPN, les péripéties ayant jalonné ses quatre années d’existence ainsi que ses aspects financiers.
Au menu figurait également la vie de la nation et singulièrement la crise qui secoue le pays depuis janvier 2012. A ce sujet, la vice-présidente du MODEC, Mme Dicko Aminatou Touré, n’a pu passer sous silence la situation qui domine l’actualité, en occurrence l’attentat terroriste contre le camp du MOC à Gao survenu quatre jours avant le Conseil nationale du parti.
Pour le chef de cabinet du ministre Sidibé, la gravité du forfait interpelle toute la nation au-delà de toute appartenance politique. «Nous devons nous réunir pour faire face au terrorisme afin d’amener le Mali à son intégrité territoriale et restituer à sa population sa liberté et sa joie de vivre. Pour ce faire, l’indentification des ennemis et leurs complices est nécessaire», a indiqué la vice-présidente en insistant sur l’adhésion sans réserve du MODEC à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ainsi que la prise en compte d’une justice sociale dans son application.
Par la même occasion, le président et créateur du parti Modec, Konimba Sidibé, s’est pour sa part appesanti sur les recommandations du premier Conseil ainsi que sur les résultats engrangés par direction du parti. Il s’agit principalement de la poursuite de l’implantation et la consolidation de ses acquis. Et, d’exhorter les militants et sympathisants à se mobiliser davantage pour porter le MODEC au firmament et en faire une grande formation. Une ambition qui, aux yeux du président, passe par l’ouverture à de nouveaux adhérents.
«Nous avons besoin de cadres à tous les niveaux, de leaders dans toutes les communautés», a relevé Konimba Sidibé, revenant au passage sur les bons résultats aux communales qui ne doivent pas amener les uns et les autres à baisser les bras, mais plutôt les inciter à tirer des enseignements en vue de corriger les lacunes. En outre, a-t-il mentionné, le MODEC, ce jeune parti, a besoin de ressources financiers pour son implantation et bien mener ses activités». Il a donc invité ses camarades à s’investir davantage dans le renforcement des acquis et la poursuite de l’implantation afin de hisser le MODEC à la hauteur de ses ambitions fondatrices.
Un autre temps fort des assises aura été les témoignages et les contributions ayant essentiellement porté sur la vie du parti, ses mouvements de femmes et de jeunes ainsi que la discipline en son sein et autres.
Amidou KEITA