2e congrès ordinaire de la CODEM : Aux âmes bien nées

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Ce sont  de nouveaux succès que la Convergence pour le développement du Mali (Codem) envisage d’engranger, cinq ans après la création du parti en 2008. C’est là la principale résolution issue  des travaux du 2e congrès ordinaire du parti couplé avec les 1er congrès ordinaire des mouvements des jeunes et des femmes, tenus samedi et dimanche.

La Codem est une jeune formation mâture, malgré ses 9 ans, avec qui il faudrait compter désormais sur l’échiquier politique national. Samedi et dimanche, 13 et 14 mai 2017, les militants et le président  de ce parti, Ousseyni Amion Guido non moins ministre des Sports, l’ont prouvé à travers une organisation parfaite des 2e congrès du parti et de ceux des mouvements des jeunes et des femmes.

Durant les travaux, les délégués venus de l’intérieur, du district de Bamako et de l’extérieur ont évalué le chemin parcouru par la formation et formulé de nouvelles directives en vu des échéances à venir, notamment la présidentielle de 2018, la poursuite du renforcement du parti, sa participation aux élections de proximité (conseils de cercle et de région, les élections législatives prochaines.

Mais, 9 ans après sa création, la Codem « poursuit sa marche à succès, grâce à vous (Ndlr : les militants et militantes) a indiqué le président du parti pour qui encore c’est aux militants, en comptant d’abord sur leurs propres forces  que le parti  a occupé la 5e  place aux élections présidentielles de 2013. Ce n’est pas tout puisque le parti est aussi la 4e  force politique nationale au sortir des élections communales du 20 novembre 2016 et la 3e de la majorité présidentielle.

Dans les régions où le parti s’est présenté, le taux de couverture territoriale est de 34 % à Kayes, 65 ,74 % à Koulikoro 98,63 % à Sikasso, 66,95 % à Ségou, 85,18 % à Mopti, 12,5 % à Gao et 40,38 % à Tombouctou.

A l’issue des élections législatives de 2013, la Codem a pu faire élire 5 députés à l’Assemblée nationale, constituant ainsi la première force politique du groupe parlementaire Alliance pour le Mali (APM). La présidence de ce groupe parlementaire est d’ailleurs assurée par l’honorable Adoul Kassim Touré, 1er vice-président de la Codem.

L’honorable Hady Niangado est 2é vice-président de l’Assemblée nationale, depuis la rentrée parlementaire d’octobre 2016.

Le député Modibo Sagara siège à la Haute Cour de Justice.

La Codem est aussi membre de la Commission parlementaire de l’Union Africaine à travers l’honorable Karim Yossi. L’honorable Djibril Diarra assure la fonction de secrétaire parlementaire.

La Codem est devenue, au fil de ces 9 ans, un des poids lourds de la politique au Mali ce qui justifie et légitime sa présence dans les différents gouvernements depuis 2011. Ousseyni Amion Guido n’a pas tari d’éloges à l’endroit de «  ces vaillants et vrais militants et militantes » qui ont fait de la « Quenouille » (emblème de la Codem) ce qu’elle est aujourd’hui : un parti qui a un nom, une adresse, une force.

A propos d’implantation du parti, la Codem a des sections ou coordinations dans toutes les régions du pays. Elle est aussi implantée dans plusieurs pays en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

Sur la gestion du pays, la Codem contribue à la construction du Mali post-crise

Elle dit « assumer son appartenance à la majorité présidentielle, jouer loyalement sa partition dans la majorité présidentielle et  respectera son contrat de mandature jusqu’à la fin du mandat du président de la République IBK ».

« Toutefois, il vous revient librement et démocratiquement d’évaluer la participation de la Codem à la majorité, d’en tirer tous objectivement tous les enseignements et de définir l’orientation du parti en direction des élections présidentielles de 2018 », a indiqué le président Ouseyni Amion Guido ; pour qui, le « football malien a trouvé une solution de sortie de crise. Notre parti félicite les acteurs de notre sport-roi qui ont su faire preuve de responsabilité, en acceptant des compromis. Nous veillerons à l’application correcte dudit accord, autant que nous avons combattu courageusement les pratiques malsaines du milieu », a souligné le président du parti.

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Encadré

Présidentielles (2018) : La Codem reporte sa décision

Les travaux du 2e congrès ordinaire de la Codem se sont achevés tard dans la nuit de dimanche 14 mai 2017. Ousseyni  Amion Guido a été reconduit au poste de président du parti qui convoquera une conférence nationale extraordinaire pour décider de la candidature du parti à l’élection présidentielle 2018.

   A  l’issue des travaux un nouveau bureau dirigeant a été mis en place avec à sa tête Ousseyni Amion Guido. Outre des résolutions sur la vie politique économique et sociale et des motions de soutien au président, de la République, au gouvernement, le congrès a décidé de la convocation d’une conférence nationale extraordinaire pour décider de la candidature du parti à l’élection présidentielle de 2018.

Les congressistes ont procédé au toilettage des textes du parti, évoqué la situation politique, sociale et économique du pays. Ils ont fait des propositions à l’endroit du gouvernement et au président du parti. A ce dernier, le congrès a recommandé le suivi diligent et faire respecter l’accord qui a été conclu  entre les membres de Femafoot et qui met fin la crise du football de. Les congressistes de la Codem  ont surtout appelé à la paix  dans le pays.

« Vos critiques, quelques fois, vos frustrations et vos cris de cœur ont été entendus. Je vous assure solennellement qu’ils feront l’objet de la plus grande attention et d’une application dilligent…la direction nationale que vous venez de mettre en place s’engage à soutenir toutes les initiatives tendant à restaurer durablement  la paix et à réconcilier les cœurs et les esprits », a déclaré le président du parti Ousseyni A. Guido à la clôture des travaux.

 

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1 commentaire

  1. Comment ce vagabond de la république peut -il se targuer de nous parler encore de football après toute cette humiliation .ce n’est pas ce “fanfaron “qui chantait le 9mars dernier que le MALI ne s agenouillerait jamais devant la FIFA ?n est-ce pas lui qui disait que le MALI est un pays souverain,avec d éminents avocats pour attaquer la FIFA ?au lieu de faire profil bas et saluer la grandeur d homme d état de BABA DIARRA ,sans qui rien n était acquis,voilà encore ce “farfelu “sans scrupules ni vergogne réapparaître dans sa médiocrité.le MALI tomberait si bas que de songer à élire un dévergondé qui ne peut même pas aligner deux bonnes phrases .le ridicule ne tue plus au MALI…..

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