Le prochain rassemblement national des «Perroquets» est prévu le 17 février et s’annonce impressionnant et exceptionnel, à tous points de vue. Il va regrouper dans la capitale les représentants de toutes les structures de l’Alliance Pour la République auxquelles se joindront les élus actuels et anciens pour une grande communion autour de l’état de la famille commune et de ses perspectives.
Le grand rappel des troupes se déroulera, selon nos sources, dans l’a salles des 4 000 places du Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ. Mais à deux semaines de l’événement, nous confie-t-on, les délégations se bousculent déjà au portillon car certains participants ont choisi de prévenir d’éventuels écueils liés aux difficultés pour rallier Bamako à partir des contrées les plus reculées de l’intérieur. La grande convergence de secrétaires généraux de Section, de maires et simples élus de l’APR (anciens ou en exercice) se déroulera le long d’une journée que son directoire compte consacrer à la formation. Il n’y aura pas de travaux en commissions, nous a-t-on rapporté, mais une plénière géante au cours de laquelle tous seront au même niveau d’information sur les enjeux du nouveau découpage administratif et la nouvelle organisation institutionnelle du pays. Les quatre milliers de participants attendus viendront des structures de l’intérieur et de l’extérieur, mais avec une présence plus prononcée des différentes structures de Taoudeni, Tombouctou et Kidal. C’est la preuve, selon les organisateurs du conclave, que la crise au septentrion n’a guère affecté outre mesure la mission d’implantation du parti que la direction s’est assignée, sous la houlette du président Oumar Ibrahim Touré. Assise territoriale exige, au demeurant, la conférence nationale du 17 février sera l’occasion de procéder au remembrement de l’instance dirigeante des ‘Perroquets’ en vue d’y faire représenter les nombreuses nouvelles structures de l’Alliance Pour la République. Les assises vont donner lieu auparavant à une adaptation des textes au contexte et seront assorties de décisions dont la plus déterminante sera sans doute une clarification de la position du parti par rapport aux enjeux électoraux de 2018.
A Keita
