Difficile cohabitation des partis politiques qui ont décidé de soutenir sa candidature, un bilan peu flatteur… Le travail abattu par le président sortant Ibrahim Boubacar Keita et ses amis au cours de cette campagne électorale ne lui permet pas de rempiler. Aura-t-il le courage nécessaire de féliciter le vainqueur ?
Ibrahim Boubacar Keita est-il en train de vivre ses derniers moments à Koulouba ? Difficile d’y répondre. Les observateurs les plus avertis restent pessimistes quant à un possible succès du président sortant, candidat à sa propre succession.
Entouré de plus de 60 partis politiques pour lui offrir un score plus qu’honorable, au terme des échéances électorales, la coalition du président de la République reste la grande absente sur le terrain. Même si la bataille électorale est un travail de fond, elle ne se résume pas non plus à un agrégat d’experts confinés dans des bureaux climatisés à l’ACI 2000. Toute chose qui symbolise d’ailleurs un pouvoir loin des préoccupations du citoyen lambda.
Les quelques rares courageux qui se frottent aux réalités du terrain sont parfois rejetés par les populations. Et ce qui semble être caché du président, c’est que les populations reprochent à ses émissaires de n’avoir pas tenu leurs engagements antérieurs.
La semaine dernière, le coordinateur de campagne de l’EPM dans la région de Ségou Zoumana Mory Coulibaly et le député Harouna Traoré ont été rabroués dans les localités de Yangasso et Diaramana. Ils ne sont pas les seuls. Quelques agitateurs, notamment Bakary Togola, Boubacar Balla Sissoko de Kéneiba et le ministre Nango Dembélé, se le jouent en toute théâtralité. Au moyen d’une propagande médiatique, ils sont en train de leurrer le président sortant.
Ils peuvent se donner le loisir de faire de belles déclarations en faveur du président sortant, mais, dans la réalité des faits, les hommes de main du président sont totalement absents sur le terrain. À cela s’ajoute le mauvais management du directoire de campagne du président. D’un côté, le président national se bat et de l’autre, Boucari Tréta tente de bouger difficilement avec ses maigres ressources. Les efforts restent éparpillés sur le terrain et ne donnent aucune chance à IBK face à une opposition structurée et organisée.
Et comme si le ridicule ne tuait pas, ils se permettent de jurer sur les saints pour une possible victoire dès le premier tour. Ne sont-ils pas coupés des réalités ? Ont-ils un autre secret pour les élections ? Sur quels éléments se basent-ils pour afficher une telle assurance ?
Tout compte fait, le constat révèle une difficile cohabitation des partis politiques qui ont décidé de soutenir la candidature d’IBK dont le bilan est très peu flatteur. Et le travail abattu par le président sortant Ibrahim Boubacar Keita et ses amis, au cours de cette campagne électorale, ne lui permet pas de rempiler.
Les rapports de force ont complètement changé. Face à cette épreuve de la démocratie, IBK aura-t-il le courage nécessaire de féliciter le vainqueur au cas où il viendrait à perdre ?
À suivre…
Zan Diarra
C’est pas question de féliciter ou pas mais ce qui est important c’est élire?
C’est que beaucoup n’ont pas compris et cela m’étonne d’ailleurs c’est que malgré son bilan jugé catastrophique par les opposants IBK reste largement populaire. Il ne passera pas dès le 1er tour mais il va l’emporter sans faute au second tour. Vous serez surpris puisque beaucoup de candidats qui le critiquent aujourd’hui vont se rallier à lui sans honte au second tour. Wait and see….
DE féliciter de vainqueur on est pas là pour le moment le rendes-vous le 29 -0 7- 2018 aux bureaux des votes .
il n’aura pas le choix, je suis convaincu qu’il va féliciter celui que les maliens vont élire car seul le Mali compte et la dernière décision revient au peuple du Mali. C’est à cela que nous avons souscrit en 1991 et nul ne pourra se dérober. Que Non!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ses déboires ont mis en émoi la communauté du hip-hop: le rappeur américain A$AP Rocky, soupçonné d’agression après une rixe en Suède, restera en détention jusqu’au 25 juillet, le temps pour l’accusation de boucler l’enquête et de demander son éventuel renvoi pour violences. A$AP Rocky, 30 ans, de son vrai nom Rakim Mayers, a été placé en garde à vue le 3 juillet à Stockholm à l’issue d’un concert, en compagnie de trois autres personnes, après une bagarre, le 30 juin, dans les rues de la capitale suédoise.
Le 5 juillet, un tribunal a ordonné son incarcération au motif qu’il existait «un risque de fuite» à l’étranger. Le parquet avait jusqu’au 19 juillet pour mener ses investigations et demander son renvoi devant un tribunal, pour un procès susceptible de se tenir en août. Le procureur a cependant demandé vendredi un délai d’instruction et la prolongation de sa détention provisoire jusqu’au jeudi 25 juillet. Comme attendu, le juge chargé du dossier a suivi les réquisitions et décidé qu’A$AP Rocky resterait dans sa cellule de la maison d’arrêt de Stockholm.
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