25ème anniversaire de l’Adema : Les abeilles en fête

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14ème Conférence Nationale de l’ADEMA-PASJ : Vers la création d’une formation politique de gauche ?
Pr. Tiemoko Sangaré, président Adema-Pasj (photo archives)

25 Mai 1991, le 25 mai 2016, il y’a 25 ans, l’alliance pour la démocratie au Mali- Parti Africain pour la solidarité et la justice (Adema- Pasj) fut porté sur les fonts baptismaux en tant que parti politique. Pour commémorer cet événement, le comité exécutif de l’Adema (Pasj) a organisé, le samedi dernier, au palais de la culture de Bamako des festivités.

De sa naissance  le 25 mai 1991 jusqu’à ‘aujourd’hui, L’Adema a  été de tous les combats démocratiques d’abord pour l’avènement de la démocratie, ensuite pour la consolidation du processus démocratique. Il fut aussi le premier parti à diriger la 3ème République du Mali indépendant pendant  10 ans (1992 -2002).

Il s’agissait, à travers cet anniversaire pour l’Adema d’échanger avec la jeunesse, les journalistes, les partis politiques, la société civile sur le passé  même récent de l’Adema, le présent ainsi que sur les perspectictives.

S’exprimant à la tribune à sa qualité d’ancien président du comité exécutif de L’Adema, Dioncounda Traoré dira que 25 ans dans la vie d’un parti est le moment  propice de tirer les enseignements sur les réussites et les échecs : «  en 25 ans, le parti a été secoué  par des crises de maturations, et  d’ailleurs, ces crises ne sont pas l’apanage de l’Adema seul. Tous les partis politiques les plus significatifs sur l’échiquier ont connu les mêmes crises. Selon lui, ces crises tendent à affirmer l’identité du parti. Pour Dioncounda Traoré,  L’Adema n’a pas à rougir de son bilan dans l’exercice du pouvoir, « l’Adema n’a pas réussi tout en tant que parti au pouvoir. Mais les multiples  réalisations, écoles, dispensaires, la consolidation de la démocratie sont le fait de l’Adema », a affirmé le président Traoré.  Et d’inviter l’Adema à  poursuivre son combat pour plus de justice et de solidarité  auprès des plus démunis.

Ali Nouhoun Diallo, s’exprimant au nom de l’Adema Association, s’est livré à un long plaidoyer pour la réunification de la famille originelle  de L’Adema : « puisque le problème n’est pas d’ordre idéologique, ni stratégique Soyons clair, le problème est un problème d’ego, de forte personnalités. Il fait que tous soient capables de dépasser cela, pour sauver la patrie  en danger de partition »,  a souligné le professeur Diallo.

En son nom et au nom de son mari, Adame Ba Konaré, épouse de l’ancien chef de l’Etat, Alpha Oumar Konaré dira que sa présence à cette rencontre est un double devoir, devoir de militante,  devoir de mémoire vis-à-vis de tous les militants tombés au cours de la longue lutte   pour l’obtention de la démocratie. Pour Adam Ba Konaré, la démocratie  est une perpétuelle construction qui demande une vigilance de tous les instants : «la vigilance doit être accrue pour préserver les acquis de ces 25 ans   contrecarrer les falsifications historiques témoigner au plus jeune, l’histoire du mouvement démocratique, car l’histoire est le seul vrai juge», conclue-t-elle.

Pour Tiemoko Sangaré, président de l’Adema, son parti reste un grand parti, une force qui  compte toujours. Une formation qui dispose d’un vivier de militants engagé pour la cause du Mali. Pour une nouvelle dynamique pour son parti, il demande : «pour redynamiser l’Adema,  je lance un appel à mes trois prédécesseurs à la présidence de l’Adema, les Présidents Alpha Oumar Konaré, Ibrahim Boubacar Keita, Dioncouda Traoré de se réunir pour  donner une nouvelle impulsion au parti, ce faisant au pays. Je souhaite aussi la constitution  d’un pool de  gauche  regroupant tous les partis ayant la social-démocratie en partage », a déclaré  Tiemoko Sangaré.

Mémé Sanogo

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