Sobriété et dignité ont marqué la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du Soudan Français à la souveraineté nationale sous l’appellation historique Mali.
L’émancipation du joug colonial français s’est faite dans la douleur mais sans reniement, ni compromission. Elle est intervenue drapée du sceau de la dignité ; de l’esprit de sacrifice et du sens élevé du patriotisme dans un environnement politique délétère et hostile. Ainsi le destin de notre nation se joua et se déterminera le 22 septembre 1960 et le Président Modibo Kéita de déclarer que la République du Mali est née, que le Mali est un Etat souverain, fier de son passé multiséculaire et tourné résolument vers l’avenir. Aussi le caractère panafricaniste de la jeune République est inscrit en lettres d’or dans sa constitution ; le Mali est prêt à abandonner tout ou partie de son territoire au profit d’un ensemble africain beaucoup plus viable.
Très vite des difficultés surgissent sur le chantier de la construction du nouvel Etat. Pour les surmonter, les dirigeants de la jeune République avec à leur tête le patriote émérite Modibo Kéita optèrent pour la voie socialiste du développement économique social et culturel. Cette option géostratégique et idéologique permit grâce au savoir- faire malien, grâce au génie du peuple et au concours des pays de l’Est (Ex bloc socialo-communiste) d’amorcer le développement. Avec la création d’une multitude de sociétés et entreprises d’Etat et des unités industrielles naissantes le malien s’est mis au travail. Tour de chômage ou de chômeurs.
Cependant pour autant les défis sciemment crées et entretenus de l’extérieur ont culminé avec le déclenchement de la rébellion dite ” touareg ” dans le septentrion. L’Etat y fit face avec autorité et rigueur. Des pays amis et frères du Maroc du Roi Hassan II et de l’Algérie de Ahmed Ben Bella ont apporté leur soutien politique et diplomatique.
Sur le plan africain, le Mali était de tous les combats pour la libération du continent. Des troupes furent envoyées au Congo, l’Algérie a bénéficié du soutien actif de Bamako dans la guerre de libération et d’indépendance contre la France.
De même l’ANC de Nelson Mandela était portée sur le plan diplomatique par le Mali de Modibo Kéita dans la lutte contre le régime d’apartheid sud africain. Ce rapide survol et rappel de l’histoire politique pour indiquer que ni les contradictions internes ni les visées hégémoniques encore moins séparatistes n’ont entamé la marche de la République et son rayonnement sur la scène internationale.
Les hommes passent, les peuples demeurent, le cément du peuple du Mali réside en la conscience éternelle d’être Malien.
Aussi faut-il rappeler cet homme d’Etat qui a dit que l’Histoire est un processus continu et les coïncidences qu’elle comporte ne sont que dépassement.
Ainsi le Mali d’IBK héritier de ses prédécesseurs semblerait à la croisée des chemins tant l’immensité des défis, des contrariétés en impose. Dont principalement la résolution de la récurrente crise du Nord sous la confiscation de groupes armés sans repères de sol et de communautés véritablement acquises au séparatisme.
Sur cette question le doute n’est pas permis, le démantèlement in fine de l’Etat malien n’aura pas lieu.
Le rêve d’Etat riverain du sahel a fait son deuil avec l’indépendance du Mali, du Niger ; de la Mauritanie, de la Libye ; de l’Algérie et la route qui mène à l’Irak n’obéit plus au schéma colonialiste de 1957.
L’Etat du Mali ne sera pas démantelé parce que les groupes armés ne sont pas le bras armé d’une communauté sous embargo ou marginalisée politiquement.
L’Etat malien ne sera pas démantelé car la communauté internationale ne saurait ouvrir la boite à pandore. Elle ne saurait se dédire en foulant au pied ses propres résolutions concernant l’inviolabilité de l’intégrité territoriale d’un pays membre de l’ONU. Qui plus est, fait face à des fils qui ont pris des armes.
Enfin le démantèlement ne saurait être une solution de retour de la paix, de la sécurité dans la région. Car une enclave dans le Nord du Mali aura des répercussions géopolitiques et géostratégiques incalculables à l’échelle de la bande sahélo-sahélienne, le terrorisme s’étant greffé aux rebellions.
Au plan économique et donc des relations avec les institutions de Bretton Woods, le thermomètre finira bien par descendre si cela n’a pas d’ailleurs commencé. Le Prési IBK mesure davantage la nature des défis sociaux qui assaillent sa gouvernance. Il a l’obligation d’en rechercher les pistes de solutions. Il s’y est engagé.
Sobriété et dignité pour signifier la recherche de la paix, de la réconciliation nationale, le vivre ensemble dans une nation réconciliée avec elle-même. Sobriété et dignité pour marquer un nouveau départ vers un avenir radieux pour tous les fils et toutes les filles d’un même ensemble national sans exclusive.
Le Mali a changé au sortir de la crise, il reste au Prési IBK d’opérer les changements idoines à tous les niveaux.
Balla Tounkara
Les temps sont graves…
Il faut ne faut pas perdre la raison…. IBK est complètement dépasse…. il ne comprend rien…. Le peuple malien doit se préoccuper de son avenir en se levant en bloc pour barrer la route a la partition programmée et soutenue par IBK le traitre…
Il faut exiger une concertation nationale sur un problème national…la sauvegarde de l’unité nationale et de la dignité de notre pays. C’est de l’avenir de nos enfants et petits enfants qu’il s’agit…
Tieble, l’opposition et même une partie de la fameuse maudite majorité présidentielle ont raison… Meme cheytane Mariko que l’on soupçonne de connivence avec les criminels de Kidal trouve que les accords tels qu’ils sont consacrent la partition du pays sans mentionner indépendance ou fédéralisme a deux vitesses…
Il faut se préparer pour ces négociations…. L’accord actuel n’est pas bon…. Ou est dons passe Ibk avec sa grande gueule pourrie de latrine publique… pour le condamner lui qui se dit fort.
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