Fidèle à la tradition, l’ADEMA-PASJ a présenté ses vœux de nouvel an à la presse. C’était le samedi 5 janvier dernier au siège du parti. Ont pris part à cette cérémonie, le Pr Tiémoko Sangaré, président du parti, d’autres responsables du directoire et de nombreux militants.
Le président de l’Adéma, le Pr Tiémoko Sangaré a, d’abord, rappelé que l’année écoulée a été riche en évènements pour le pays et pour son parti, ajoutant que celle qui débute est autant pleine de défis à relever. Ainsi, sur le plan national, il dira que l’année écoulée a été couronnée par l’organisation réussie de l’élection présidentielle, à l’issue de laquelle Ibrahim Boubacar Keïta a été réélu, président de la République, pour un second mandat. «En votant massivement pour notre candidat, le candidat de «Ensemble Pour le Mali», les Maliens ont choisi la stabilité dans la continuité» a-t-il fait savoir. L’Adéma-PASJ, selon son premier responsable, en tant que membre fondateur du pôle politique de la majorité présidentielle «Ensemble pour le Mali» a largement contribué à cette victoire.
Pour le Pr. Sangaré, le Mali, dans le contexte socio-politique et sécuritaire actuel, a plus que jamais besoin d’une union sacrée de tous ses fils, une union transcendant les clivages traditionnels, une union bannissant toute attitude de violence. A cet égard, dit-il, l’Adéma salue, encourage et soutient tous les efforts de rassemblement du président de la République dont la main reste tendue à toutes les forces politiques et sociales de notre pays. «Il me plait donc, en cette circonstance, d’inviter les uns et les autres à saisir cette main tendue et à taire les divergences et les intérêts personnels pour faire face, ensemble, aux périls qui guettent le pays, notre demeure commune», a demandé le Pr Tiémoko Sangaré.
Pour lui, après une année électorale mouvementée au sein de son parti, et un début de mandat marqué par une tension sociale critique, l’équipe dirigeante a décidé de faire de cette année 2019, l’année de la réorganisation, de la redynamisation et de la modernisation du parti dans la discipline, afin de se préparer à de futures victoires électorales. Pour ce faire, a-t-il insisté, le maître mot est et restera «discipline».
En outre, le président de l’Adéma a salué les efforts de paix et de sécurité, marqués, entre autres, par la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité et l’amorce de la mise en œuvre de l’opérationnalisation du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) et la mise en œuvre du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).
Il fera savoir que l’année 2019 constitue un tournant décisif pour le renforcement de notre jeune démocratie à travers la réforme constitutionnelle. Il rappellera que c’est aussi l’année des élections législatives, locales et communales.
«Il s’agit là d’un double pari que nous nous devons de gagner ensemble, toutes obédiences confondues. Ce pari est à portée de main, dès lors que les contradictions au sein de la classe politique portent non pas sur la nécessité, ou disons l’opportunité de ladite révision, mais sur le contenu à y donner. L’Adéma ne ménagera aucun effort pour contribuer à la réussite de cette réforme majeure et des élections à venir», a-t-il promis.