Le District de Bamako a tenu, du 1er au 9 avril 2014, sa première session ordinaire du conseil d’administration au titre de l’année 2014.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le maire du District de Bamako, Adama Sangaré non moins président du conseil d’administration. C’était en présence des conseillers du District.
La présente session s’articule autour de trois axes reflétant chacun un chantier fort évocateur du renouveau de l’action publique. Il s’agit de l’examen et adoption du compte administratif du District, du plan triennal d’appuis technique dans son volet formation, en passant par la lancinante question de l’assainissement urbain sans oublier la douloureuse épreuve liée à la série d’incendies que notre capitale a connue depuis quelques mois.
Selon le Maire du District de Bamako, Adama Sangaré, le compte administratif est l’acte qui retrace l’ensemble des ordres de recettes et des mandats émis par le Maire conformément à la contexture du budget. Pour lui, l’analyse des comptes de l’exercice 2013 est aussi un moment de communication institutionnelle non seulement sur l’évolution des ressources, mais également le lieu de se pencher sur les perspectives.
« Le budget 2013 a été exécuté dans un contexte particulièrement délicat marqué par la crise institutionnelle et sécuritaire et l’organisation du double scrutin présidentiel et législatif. Nous avons été confrontés aux difficultés économiques qui ont secoués le monde, soutenues par des fluctuations au niveau du prix des hydrocarbures », a indiqué le président du conseil d’administration, Adama Sangaré.
A ce titre, il a souligné que la Direction des Services Urbains, de Voirie et d’Assainissement, a elle seule, pour nettoyer la ville consomme 45 000 litres de gaz-oil par moi, soit 25 000 000F CFA. Mais, cette consommation a été ramenée à 21 000 litres soit une diminution de 54% au courant de l’année 2013 et 8 836F CFA de lubrifiant en 2012. Pour lui, une dotation de 69 000 litres de gaz-oil serait nécessaire pour une évacuation correcte des déchets à travers la ville de Bamako.
En effet, au 31 décembre 2013, les recettes du District ont été exécutées à hauteur de 37,70% et les dépenses à hauteur de 36,90%. Ce qui a réduit, selon M. Sangaré, leur capacité à répondre aux besoins essentiels de la population.
« Ce constat, peu reluisant, nous interpelle tous et doit nous remobiliser afin que l’année budgétaire en cours soit celle du sursaut en vue de la redynamisation de nos efforts entrepris au service de nos concitoyens », a conclu Adama Sangaré.
Adama DAO