Le premier tour des élections législatives du 29 mars dernier n’a peut-être pas été à la hauteur de souhait pour plusieurs candidats en lice, parmi lesquels l’ex premier ministre Moussa Mara, candidat du parti Yelema.
Selon lui, les engagements tenus concernant les outilles de protection pour les électeurs le jour par le gouvernement n’ont pas été au rendez-vous. Il s’agit des gels, les savons et les contres poussières pour éviter la propagation du Virus, auxquels il faut ajouter la faible affluence des électeurs.
Parlant du second tour prévu pour le 19 avril prochain, Moussa Mara souhaite une amélioration sur le plan organisationnel. Il demande au gouvernement de redoubler d’efforts pour que non seulement pour la mobilisation massive des électeurs, mais également pour le renforcement des mesures préventives pour rassurer les électeurs le jour des votes.
En ce qui concerne le rapport entre lui et son adversaire du second tour M Hamady Sangaré, Mara dira qu’il y a aucun problème entre eux, en ce qui le concerne. Il ajoutera qu’il a connu et collaboré avec le père de Hamady dans le temps bien avant de connaître le candidat Hamady Sangaré, lui-même.
Une fois élu député, le candidat Moussa Mara se dit prêt à travailler avec tous pour défendre les intérêts de la commune IV en particulier et toute la nation en général. Car selon lui, être un député veut dire tout simplement être le représentant d’une localité. Il est prêt à faire voter les lois qui vont dans le sens de l’intérêt du peuple malien et faire des interpellations chaque fois que besoin y est.
Pour le candidat Mara, la gestion du Coronavirus par notre gouvernement est critiquable quand on compare avec la gestion des pays voisins. Selon lui, le gouvernement malien est lent en prenant les mesures préventives et en cherchant les moyens pour soutenir la population. Mara dit avoir constater que beaucoup de pays ont bénéficié des aides matérielles et financières et ont apporté le soutien du gouvernement à la population.
Toujours pour lui, cette lutte est une cause nationale qui doit être une affaire collégiale. C’est pourquoi il reste engagé au côté du gouvernement pour faire des propositions dans la lutte définitive contre la pandémie.
Sery Diarra
Source: La Priorité