Ce 1er congrès ordinaire a permis à l’Alliance démocratique pour la paix (Adp-Maliba) de redynamiser la base et montrer le dynamisme du parti au sein de la majorité présidentielle. Créée le 18 mars 2013, l’Adp-Maliba compte 4 députés inscrits dans les rangs du groupe parlementaire Apm.
Selon le président sortant, Aliou Boubacar Diallo, qui sera désormais le président de la Fondation Maliba, l’Adp-Mali continue sa progression sur l’ensemble du territoire national avec l’adhésion d’une centaine d’élus communaux. À l’en croire, le défi est de taille à l’approche des élections communales, car l’Adp-Maliba ambitionne d’obtenir au moins 1000 conseillers communaux.
Dans son discours, le nouveau président, Amadou Thiam, a abordé les questions relatives à la paix et à la sécurité, à l’éducation, à la relance économique et à la lutte contre la corruption. «S’il faut choisir quelque chose pour ce parti, moi je choisirais sans nul doute de privilégier la richesse de nos idées dans la lutte contre la corruption. Je choisirais un langage de vérité plutôt qu’une politique de déception», a-t-il déclaré.
Parlant de la crise qui secoue le Nord du Mali depuis 2012, le président rentrant de l’Adp-Maliba a invité le gouvernement à rester vigilant et à tout faire pour y trouver une solution durable. Il a assuré que l’Adp-Maliba, en raison de son orientation social-démocrate, œuvrera activement à la relance économique du pays, seul gage de développement. «Nous avons été sur tous les fronts depuis la création du parti. J’accepte la charge de conduire le parti. Nous serons présents aux élections communales à venir partout au Mali. Nous voulons faire de la politique autrement, nous voulons agir autrement. L’Adp-Maliba jouera son rôle à l’Assemblée nationale pour la recherche de solutions à la crise», a-t-il dit.
Il faut rappeler que les cadres du parti ont transmis un message clair aux militants ainsi qu’à l’ensemble de l’opinion nationale et internationale sur l’orientation politique du parti, la place de l’Adp-Maliba au sein de la majorité présidentielle, les raisons du ralentissement des activités des instances et le renouvellement des organes de direction.
Diango COULIBALY
